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 [FIC' OK FINIE] Contine (d'une vie infectieusement délicieuse) 23/23

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Black_Fairy
Bibo
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Bibo

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MessageSujet: [FIC' OK FINIE] Contine (d'une vie infectieusement délicieuse) 23/23   [FIC' OK FINIE] Contine (d'une vie infectieusement délicieuse) 23/23 Icon_minitimeLun 24 Mar - 19:06

titre : Contine d'une vie infectieusement délicieuse

résumé (jesuispasdouéepourça) : je dirais que c'est une fic' concentrée sur les jumeaux qui commence pendant l'enregistrement de Zimmer 483 et qui s'arrête pour leurs 18ans.
On n'y vois comment leurs sentiments évolues, comment ils apprennent à géré ça plus ou moins bien, et comment les gens réagissent.

warning : c'est un drame, il comporte du yaoi, des lemon (mais il existe une version un peu censurée, je sais pas si on peux poster des lemons hard ici), y a des viols, du yuri
avec en bonus un résumé en vidéo de ma fic'

validé par : Black_Fairy & superbrune


[FIC' OK FINIE] Contine (d'une vie infectieusement délicieuse) 23/23 Unevieinfecrtieusementdbi1.th

Bill 2 janvier 07 : 14h57

J'ai la sensation que Tom me délaisse, qu'il se moque de moi, de ce que je ressens pour lui, que je n'aie plus aucune importance à ses yeux, pire, que NOUS ne faisons plus partie de ses priorités dans la vie. Alors que pour moi, il est au-dessus de tout, au-dessus du chant, au-dessus de la musique, au-dessus du groupe, au-dessus du succès, au-dessus des fans, au-dessus de l'argent, au-dessus des disques d'or, au-dessus de tout. Lui, nous, tout ça, est au-dessus de tout pour moi.

J'ai le cafard, je doute face à mon reflet dans la vitre, il faut que je voie Tom, il faut que je le prenne dans mes bras, que je le serre fort, que je sente qu'il est toujours là pour moi. Il faut que je l'appelle.


Je sors de ma poche arrière mon téléphone qui ne me quitte jamais, je compose machinalement son numéro, sans même avoir besoin de le chercher dans le répertoire. Il est gravé dans ma mémoire. Une sonnerie.... Deux sonneries.... Trois sonneries....
Tom décroche !!!

« Ouep ici Tom ». Enfin il décroche !

« Salut Tom, c'est Bill, j'ai besoin de toi, tu peux monter s'il te plait, c'est important !? Tu peux venir tout de suite ? C?est urgent, j'ai vraiment besoin de toi ».

« Si tu as tellement besoin de moi, pourquoi tu ne peux pas descendre d'un étage ? Là, je suis vraiment occupé merde ! Je suis en train de composer une musique, j'ai une inspiration énorme et je veux pas la lâcher, je sens que je tiens un truc, je suis désolé, mais il faut que tu attendes, au moins deux heures, si tu veux que je monte. Ca fait plusieurs jours que cette musique me trotte dans la tête et je me suis enfin décidé à en faire quelque chose, ne me bousille pas ma motivation s'il te plait ».

« Mais Tom.... c'est .... ».


Tom 2 janvier 07 : 15h01

Tsss saloperie de téléphone de merde... j'aurais dû le couper. Comment je peux composer dans ses conditions moi ? il me faut du calme et de la concentration. Je contemple l'écran de mon téléphone l'air rêveur, et réalise soudain que je n'ai toujours pas décroché. C'est mon frère. Il a une voix différente, tremblante et suppliante on dirait qu'il va pas bien. Mais qu'importe moi je bosse et lui à des légers coups de blues de plus en plus fréquent, ça doit pas être grave.
Mais devant son insistance de cède... encore une fois, en lui précisant bien que ça à intérêt à être important, sinon je crois que je vais péter un plomb.

J'arrive enfin, dans la salle où Bill enregistre ses chansons, essoufflé d'avoir couru dans les escaliers.
Alors, qu'est-ce qu'il y avait de si urgent ? Et qui ne pouvait pas attendre ? Ni être dit au téléphone ?

A ma plus grande surprise, je vis Bill, les yeux embués, me sourire avant de se jeter sur moi pour m'étreindre. Presque jusqu'à m'étouffer. Je le repousse doucement, et lui demande, le regard plein d?incompréhension, ce qu?il se passe. Qu'est-ce qu'il y avait de si important ?.

Il me répond le plus normalement du monde qu'il avait juste envie de me voir, qu'il avait eu un coup de cafard et qu'il avait besoin de sentir son grand frère près de lui.

C'en était trop. Non seulement il m'avait interrompu alors que je lui avais clairement dit que j'étais occupé, et que ça avait intérêt à être vraiment urgent et il m'a du coup coupé dans mon élan, mais EN PLUS il n'avait rien à me dire !
C'est à ce moment-là, que j'ai dérapé ....
Que j'ai dit des choses, que je n'aurais jamais, au grand jamais du dire... Mais que sur le coup, j'avais envie de dire. J'ai hurlé de rage qu'il y en avait marre qu'il soit toujours sur moi, qu'il n'était pas la seule personne importante pour moi, et que je me sentais étouffé par toutes ses marques d'affection. Je lui ai aussi dit que je n'étais pas son chien qu'on siffle quand on a besoin d'un câlin, que moi j'avais d'autres choses à faire de mes journées.

Là, j'ai vu Bill s'effondrer sur le sol, murmurer que j'étais tout pour lui, que j'étais au dessus de tout, et que rien ne comptait plus pour lui que moi, que nous. Et là, j'ai compris ce que je regrettais déjà, jamais je n'aurais du dire ça. Je m'agenouillais devant lui, essayant de lui faire comprendre, que je l'aimais, sans avoir à le lui dire, sans avoir à le lui prouver toutes les deux minutes. Et que lui non plus n'avait pas besoin de me le prouver sans cesse. Mais le mal était fait. Je décidais donc de poser un baiser sur son front et de retourner à mon morceau.


22h09

Une dispute... Comme il en éclate tant entre nous. Mais celle-ci est différente des autres. Elle soulève un problème plus profond, elle m'a fait dire des choses, qui je le sais, ont blessé Bill au plus profond de son être. Des choses qu'en plus, je ne pense pas totalement. Et j'ai peur qu'elle nous détruise. Mais notre relation ne peut quand même pas se finir sur une dispute, on s'aime trop pour ça... Enfin je crois. Pourtant je n'ai jamais voulu ça... Même si je trouve qu'il est effectivement souvent trop envahissant, j'aime qu'il soit près de moi, qu'il prenne soin de moi. J'ai besoin de sa présence. Quand il n'est pas là, il me manque. Même si je peste quand il m'appelle trois fois par heure où l'on est séparés, j'attends quand mêmes ses coups de fils avec impatience. Ils m'attendrissent, me donnent de l'amour, ils sont vitaux, tant pour lui que pour moi. Et dire que j'ai peut-être tout gâché. Il ne m'a toujours pas ré-adresser la parole depuis ce matin.
Bill parle-moi... je t'en supplie...


Dernière édition par Bibo le Jeu 10 Avr - 16:05, édité 14 fois
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MessageSujet: Re: [FIC' OK FINIE] Contine (d'une vie infectieusement délicieuse) 23/23   [FIC' OK FINIE] Contine (d'une vie infectieusement délicieuse) 23/23 Icon_minitimeLun 24 Mar - 19:07

[FIC' OK FINIE] Contine (d'une vie infectieusement délicieuse) 23/23 Banirechapitre2oy2


Chapitre 2

Bill 3 janvier 07 : 15H00

Je viens de me réveiller et j'ai une sensation étrange, et très agréable. Elle m'est familière, mais je n'arrive pas à savoir ce que c'est. J'ai l'étrange sensation que ça a un rapport avec le rêve que je viens de faire, mais je n'arrive plus à m'en souvenir avec précision.

Je descends les escaliers du studio d'enregistrement où nous logeons tous les 4 depuis bientôt 1 mois évitant de justesse la boule disco. Mon état semi comateux, me conduit automatiquement à la cuisine, sur la table, de vieux restes de pizza froide de la veille, voire de l'avant veille. Ce sera mon petit déj'. Je m'installe en essayant de mettre des mots sur ce que je ressens depuis que je me suis réveillé. J'ai le ventre noué, mais pas comme quand on a peur, ou que l'on est stressé, une boule au ventre plaisante, qui me donne envie de sourire, d'être heureux, et qui me donne par instant des frissons de plaisir.

Après trois bouchées de pizza 3 fromages, mes sensations se dessinent de mieux en mieux, j'ai déjà ressenti ce plaisir continu et intense il y a maintenant 2ans, je suis amoureux et tout ceci a un rapport avec mon rêve. Celui-ci ne me revient que par bribes trop floues pour que je puisse distinguer l'objet de mes rêveries.

Tom 3 janvier 15h24

J'arrive devant la cuisine et j'aperçois Bill qui mange son bout de pizza froide. J'ai déjà vu cette scène des centaines de fois, mais aujourd'hui pour une raison que je ne m'explique pas, il a l'air plus fragile, plus triste et surtout plus beau que d'habitude. Peut-être es-ce à cause de la dispute de hier, peut-être que je ne m'en suis pas encore remis, peut-être qu'il avait raison, peut-être que je délaisse, peut-être que je vais le perdre, peut-être qu'il compte plus pour moi que je ne veux bien l'admettre. Ou c'est peut-être parce qu'il n'a pas encore eu le temps de se maquiller et de se coiffer. Quelle qu'en soit la raison, cela me surprend de penser ça de mon petit frère. Je reste là, sans bouger, en attendant qu'il sorte de sa rêverie et me regarde.

Bill 3 janvier 07 : 15h24

Un bruit de pas rompt le silence qui m'entoure. Je reconnaîtrais, entre mille, ses pas lourds et en même temps décidés, traînant sur le sol. Ce sont ceux de mon grand frère. Il arrive les cheveux en bataille, sans son éternelle casquette. Qu'est-ce qu'il est beau comme ça. Il s'arrête dans l'encadrement de la porte et me regarde les yeux remplis de joie. J'ai l'impression qu'il y a quelque chose de plus dans son regard, quelque chose de plus intense, de plus profond que d'habitude.

« Salut Macki » me dit-il.

En l'entendant m'appeler comme ça, mon cœur ne fait qu'un bond avant de s'emballer pour de bon. Lui qui ne m'appelle presque plus comme ça. J'essaye de me souvenir de la dernière fois, où il a utilisé ce surnom débile que j'affectionne tellement. A y réfléchir cela devait être le jour de nos 17ans sur l'espèce de bateau maison, lors d'une des ses manifestations très rares de tendresse intense à mon égard. Car Tom n'est vraiment pas le genre à faire des démonstrations d'amour en public, surtout par rapport à moi, et encore moins devant les médias. Il préfère en faire aux filles avec lesquelles il passe la nuit, même si dans ces cas là, ce n'est pas de l'amour, mais du désir, qu'il expose en public.

Je n'ai plus qu'une envie, laisser tomber ma tranche de pizza pour aller me blottir dans ses bras et ne plus jamais m'en détacher. Mais je ne peux pas... Je ne dois pas...

Je sais que Tom vient de comprendre ce que je ressentais car comme toujours, je ne peux rien lui cacher. En un regard, il sonde mon âme et trouve ce à quoi je suis en train de penser. Il me regarde avec des grands yeux bruns et me dit en rigolant :

« Moi aussi je t'aime petit frère ».

Nos regards ne font plus qu'un, le temps semble s'être arrêté, pour nous laisser nous contempler, cette scène aurait peut-être pu durer des heures, mais Georg arrive dans la cuisine. Aucun de nous n'avait entendu son pas lourd sur le parquet du couloir. J'ai instinctivement un geste de recul, comme si j'étais en train de faire quelque chose d'interdit et que l'on me surprenait en flagrant délit, et je manque de tomber de ma chaise, je ne m'attendais pas à le voir débarquer !

Remarquant le silence de la pièce et ma surprise, il nous demande tout en poussant Tom de l'embrassure de la porte s'il interrompt quelque chose. Nous lui répondons en chœur et tout sourire que non, non tout va bien. Georg demande à Tom ce qu'il fait dans l'encadrement de la porte alors que d'ordinaire c'est le premier à se jeter sur la pizza. Tom lui rétorque qu'il est arrivé il y a moins d'une minute, Georg n'est pas dupe, il a vu sa silhouette depuis le bout du couloir, il ne fait néanmoins aucun commentaire.


Bill 3 janvier 07 : 17h00

Ça y est, nous sommes enfin tous prêts et nous passons le reste de cette journée déjà bien entamée à enregistrer notre nouvel album Zimmer 483. Il règne une super ambiance entre nous, comme toujours et plus personne ne reparle de la scène de ce matin. Peut-être l'ont-ils déjà tous oubliée, mais moi elle m'obsède.

Tom 3 janvier 07 : 18h

Je n'en laisse rien paraître, hormis peut être un manque flagrant de concentration, mais je n'arrive pas à détacher mes pensées de Bill. Je le revois si beau et fragile ce matin, et son regard plein de tendresse et presque de désir, me donne des frissons, que je crois de plaisir, voire d'envie. Le fait d'avoir lu tant de choses dans le regard de Bill me perturbe vraiment, je n'arrive pas à savoir ce que je dois en penser. D'ailleurs, Georg se moque de moi, parce qu'aujourd'hui je suis vraiment trop nul, et il a raison. Moi qui suis toujours le premier à dire que tout est trop simple et que j'arrive à maîtriser n'importe quel accord plus vite que les autres, aujourd'hui je ne dis plus rien et ne réussis pas, et Georg s'en rend compte mais ne dit rien. Tout ce cirque ne me ressemble pas. Mais comme Bill n'en reparle pas, je ne dis rien non plus, après tout, peut-être que tout cela n'est que le fruit de mon imagination débordante.
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[FIC' OK FINIE] Contine (d'une vie infectieusement délicieuse) 23/23 Banirechapitre3li2


Chapitre 3

Bill 4 janvier 07 : 01h00 AM.

Il fait nuit, mais je n'arrive pas à fermer l'œil, je n'arrête pas de penser à ce matin, à lui et moi seuls dans la cuisine.

Mal à l'aise par ce que je ressens à cette seconde, je me lève doucement de mon lit en essayant de faire le moins de bruit possible, pour ne pas réveiller les autres, et je pars m'isoler dans ma salle d'enregistrement, attrapant au passage un bloc note et un crayon. Je sens que j'ai besoin d'écrire ce que je ressens sur papier. Je m'assois dans un des coins de la pièce, les genoux repliés sur la poitrine pour soutenir le bloc note. Je me sens à l'aise dans cette toute petite pièce, peut-être parce que j'y ai passé des heures et des heures, et que j'ai l'impression qu'elle fait partie de moi, que c'est ma maison, mon repère secret. Une telle sensation de sécurité me ravie dans ce moment de doute intense.

Ça fait maintenant près de 20 minutes que je tente sans succès de mettre des mots sur mes sentiments, mais rien n'y fait. La seule solution, c'est de faire, ce que je dois faire, depuis environs 2mois, c'est une chose qui me répugne, parce que je sais, où ça va me mener, et je refuse cette conclusion, c'est pour ça, que je refoule cette idée depuis tout ce temps, quand on veux vraiment savoir ce que l'on penses au font de nous même, il faut sonder son âme .. là où ça fait mal ... Mon esprit reste focalisé sur Tom, je commence tout doucement à m'avouer ce qui me répugne, j'aime Tom, mais pas comme on aime un frère, ni comme on aime son double, ni comme on s'aime soi-même, mais comme on aime quelqu'un qu'on aime d'amour, quelqu'un que l'on désire, quelqu'un avec qui on a envie de passer le reste de sa vie, une âme sœur. Tom est mon âme sœur, car jamais, je ne pourrais aimer quelqu'un plus que lui. A cette seule pensée mon cœur s'accélère, mon ventre me picote, c'est agréable et dégoûtant à la fois. Sans en avoir vraiment conscience, je commence à écrire, j?écris ce que je ressens pour lui :
« Du bist Alles, was ich bin Und Alles, was durch meine Adern fließt».
«J'entends lorsque tu cries en silence, soyons ensemble dans la nuit... ».

Voilà ce que je ressens pour Tom ...

Ici il n'y a pas de fenêtre, mais je sais que dehors il fait froid et nuit noire. C'est le milieu de la nuit, et des larmes chaudes coulent le long de mes joues pour venir mourir sur mes lèvres ... Chaque larme est plus douloureuse que la précédente. Mon frère ... j'aime mon propre frère ... alors que non seulement c'est interdit mais qu'en plus je n'ai aucune chance avec lui. Car lui ne m'aime pas comme je l'aime.


Tom 4 janvier 07 : 01h20 AM

Je pensais être endormi, mais mon cœur vient de ressentir une douleur immense, je ne sais pas ce qu'il m'arrive, mais je me réveille en sursaut. Je regarde autour de moi, j'ai les mains moites, je transpire, comme si je venais de faire un cauchemar. Mes yeux s'adaptent peu à peu à la pénombre de la pièce. J'entends la respiration lente et difficile de Gustav et aperçois la large silhouette de Georg qui monte et qui descend au rythme de son souffle régulier. C'est bon, cela ne devait être qu'un mauvais rêve, pourtant cette douleur persiste dans mon cœur. Mon regard fait le tour de la pièce, et ne distingue pas la silhouette de Bill. Il doit lui être arrivé quelque chose, j'ai la sensation persistante que ça doit être lui qui va mal, il faut que j'aille voir ce qu'il se passe. Des fois être jumeaux c'est dur, comme maintenant où je me réveille au milieu de la nuit, parce que je sens que l'autre souffre et qu'il a besoin de moi.

Je ne prends pas la peine de m'habiller et sors de la chambre en boxer.

Je descends les quelques marches et je me dirige à tâtons vers la toute petite source de lumière qui dépasse de la salle d'enregistrement de Bill. Je pousse doucement la porte, et j'aperçois dans cette lumière tamisée créée par les bougies que mon frère aime tant, il pleure en silence une feuille de papier posée à côté de lui, je m'assois à ses côtés, et prends la feuille qui semble être la cause de l'état lamentable dans lequel il se trouve au milieu de la nuit.

Bill 4 janvier 07 : 01h25 AM

Le débit de mes larmes s'accélère quand j'entends Tom entrer dans la pièce. C'est dingue, quand je suis parti, je suis sûr qu'il dormait, et pourtant il m'a entendu pleurer en silence dans la nuit. Je sens son regard sur moi, mais je ne lève pas la tête, car j'ai peur de ce qu'il pourrait lire dans mes yeux. Je l'entends avancer vers moi, et chacun de ses pas, le rapproche de moi, me rapproche d'un contact avec lui. Il s'assoit contre moi, je sens sa peau nue contre la mienne, comme une douce caresse. Un frisson intérieur me parcourt le corps. Je ne sais plus où j'en suis, mais je ne bouge toujours pas, j'attends qu'il fasse quelque chose, qu'il dise quelque chose.


Tom 4 janvier 07 : 01h25 AM

A mesure que je lis ce petit bout de papier, les larmes me montent aux yeux. C'est magnifique, merveilleux, tellement vrai, que je ne sais pas comment l'exprimer mais le plus étrange, c'est que je pense que ces paroles ont été écrites pour la musique que j'ai mise au propre avant hier. Bill vient d'écrire une chanson sur moi, sur nous. Une sorte de chanson d'amour. Que penser de tout ça, que penser de ses mots tellement profonds, tellement tendres, remplis d'amour surtout après tout ce que je lui avais reproché la veille.
« Dans la nuit... un jour, Dans la nuit... juste avec toi, tiens-moi, sinon j'erre seul dans la nuit, je ne veux pas être seul ici, Et même lorsque le destin nous déchire ,soyons ensemble, dans la nuit, un jour ça sera le moment »,
il a appelé cette chanson In die Nacht. J'ai l'impression que ses mots, décrivent ce qu'il se passe en ce moment, ce qu'il aimerait qu'il se passe entre nous. Je finis par faire part de cette observation à Bill qui n'a toujours pas bougé depuis que je suis arrivé.

Bill 4 janvier 07 : 1h28 AM

Ça y es le moment que je redoutais tant est arrivé ... Tom me parle, il a lu ma chanson, il a, je le crains, compris ce que je ressentais pour lui, ou en tout cas, il s'en doute. Mais il n'a pas dit, ce qu'il en pensait. Va t-il me haïr ? va t-il me renier ? ou y-a-t'il un infime espoir pour qu'il me dise qu'il ressent la même chose que moi ? Chaque seconde de silence est affreuse, je ne sais que faire, je ne peux rien dire, même si je le voulais, je ne pourrais pas. Mais là, je n'ai plus envie que d'une chose, que l'on reste là tous les deux, en boxer dans la salle d'enregistrement, nos deux corps nus l'un contre l'autre.

Je sens la main de Tom qui me caresse la nuque, je ne comprends pas ce qu'il fait,ni pourquoi il le fait mais j'adore cette sensation, j'adore le contact de sa main si douce, sur ma peau nue, j'en ai la chair de poule. Tom le remarque tout de suite, et passe son bras autour de mon cou, et m'attire vers son torse nu. Je suis en train de rêver, ce n'est pas possible, le bonheur est tel, ma tête blottie contre son torse... le paradis. J'entends le rythme régulier et lent de son cœur, et le mien résonne de peur dans mes tempes, mais je finis par me détendre et me caler sur son rythme. Nos cœurs battent désormais à l'unisson.


Tom 4 janvier 07 : 1h30 AM

Je sens que mon frère ne va pas bien, je ne comprends pas pourquoi il ne répond pas à ma question, alors je décide de le consoler, comme je l'ai toujours fait. Je passe ma main derrière lui, et je caresse son dos, pour le soulager de sa peine. Il a soudain la chair de poule, il faut dire, qu'il ne fait pas très chaud, et que l'on est pas vraiment habillés, je décide alors de le prendre dans mes bras, pour le réchauffer, même si on est toujours assis le dos au mur. Il ne parle toujours pas alors je décide de parler moi.

Je lui demande pourquoi il ne répond pas, s'il a honte, je lui dis que je l'aimerai toujours quoi qu'il puisse arriver, je lui dis, que je comprends ce qu'il ressent, et que malgré le fait que j'aime les filles et que je ne m'en cache pas, il est vrai que je ressens pour lui, quelque chose de tout a fait nouveau, de plus fort, que tout ce que j'ai déjà pu ressentir.

Bill 4 janvier 07 : 1h33 AM

Ça y est ... il l'a dit. Il a dit qu'il ressentait la même chose que moi, qu'il m'aimait de la même façon dont je l'aime. Sans que je n'ai pu m'en rendre compte, et avec cette sensation que tout se passe au ralenti comme dans un rêve, je me dégage la tête, et m'assois en face de Tom, je dois être tout rouge, car je sens mes joues et ma tête en ébullition. Je nous vois tous les deux à moitié nus, en pleine nuit, frigorifiés de froid, mais tellement heureux. Je m'approche doucement des lèvres de Tom, elles sont si belles, ont l'air si douces, et son piercing à la lèvre me donne encore plus envie de l'embrasser, plus que jamais. Comme si c'était la première fois de ma vie, tout tremblant, tout timide, je saisis doucement sa lèvre inférieure avec les miennes, avec ma langue je les sépare doucement de façon à les entrouvrir. Et je pose mes lèvres sur les siennes, j'embrasse ses lèvres, la sensation est très plaisante, très étrange et son anneau de métal rend la chose encore plus sensuelle. Il me rend alors ce premier baiser. Je me recule pour le regarder, pour bien voir son tendre visage, et pour voir ce qu'il pense de la tournure que prennent les choses, et à mon grand soulagement, je le vois qui me sourit et ses yeux qui me disent : « encore, encore » pas l'once d'un quelconque dégoût, ni d'une quelconque peur. Je suis aux anges, et je lui donne ce qu'il me demande, nos doigts se joignent, et nos mains se guident le long de nos corps identiques. Nous savons exactement ce que nous voulons, quand nous le voulons. Nous passons ainsi la nuit ensemble, à la lumière des flammes des quelques bougies qui vacillent au rythme de nos caresses. La nuit est magique, et je lis dans les yeux de mon double que lui aussi est heureux, qu'il a enfin trouvé ce qui lui manquait dans une relation et jamais il n'aurait voulu qu'elle s'arrête. Nous nous endormons finalement à même le sol blottis l'un contre l'autre, heureux, apaisés, et le sourire aux lèvres.


Bill et Tom 4 janvier 07 : 14h 36

Je sens une chaleur qui n'est pas celle de mon frère mais plutôt celle familière de ma couette, je refuse d'ouvrir les yeux, parce que je sais où je vais me réveiller et je n'en ai aucune envie, d'ailleurs je ne comprends pas comment c'est possible, puisque nous nous sommes endormis dans la salle d'enregistrement et pas du tout dans la chambre. Je commence à me dire, que j'ai rêvé, mais tout ceci avait l'air si réel, que je ne comprends pas. Mon corps se souvient de ses mains me caressant, du plaisir que j'ai eu, c'est impossible, un rêve ne peut pas être si réel.

Je finis par m'asseoir sur mon lit et à regarder dans la direction de mon double qui fait la même chose que moi. En un regard, sans un mot et avec un sourire qui ne ment pas, on comprend qu'on pense à la même chose, avons-nous fait le même rêve ?

Nous nous dirigeons toujours sans un mot, vers la petite pièce où nous pensons avoir passé la nuit, et nous voyons par terre, une feuille noircie, un crayon et un bloc note. Nous comprenons alors que tout ceci ne peut pas être qu'un rêve.


Bill 4 janvier 07 : 14h40

Les bougies que j'avais posées là la veille, se sont consumées sur la moquette. Ni Tom, ni moi, ne comprenons comment nous nous sommes retrouvés dans notre lit respectif. Quelqu'un doit savoir ce qu'il s'est passé et ce quelqu'un à dû nous porter dans notre lit. Mais qui ? Et surtout comment ? Y avait-il quelqu'un derrière la vitre ? y avait-il quelqu'un dans la salle des instruments ? Je n'ai pourtant remarqué personne, ni senti une quelconque présence, alors que j'ai une légère tendance à la paranoïa, étant donné, le nombre de paparazzi qui me poursuivent dans les moindres gestes. Alors si personne n'était là, quelqu'un a du nous voir dormir à même le sol, lovés dans les bras l'un dans l'autre et s'est demandé ce que nous pouvions faire en sous-vêtements ailleurs que dans notre lit. Même si je suis inquiet, je ne peux oublier la nuit que je viens de passer. Je n'ai certes pas fait l'amour avec mon frère, même si je ne sais pas à quel moment on peut dire que deux hommes font l'amour. Cette nuit était pleine de tendresse, d'amour et de désir. Mais pas le désir de posséder l'autre, juste le désir de ne faire qu'un avec l'autre. Une quelconque « pénétration » nous aurait à ce moment là frustrés et aurait été mal vu, car cela ne permet pas ne faire vraiment qu'un. J'avais un peu le genre de sensation que l'on a quand on fait l'amour toute la nuit avec la personne que l'on aime plus que tout au monde, et que même au bout du rouleau, l'aube venue, on se rend compte que l'on n'est pas encore rassasié de l'autre qu'on en veut encore, qu'on LE veut encore, comme un besoin vital, comme une envie irrépressible de fusionner avec l'autre. Voilà la nuit magique que j'ai passée avec Tom. Je ne sais pas encore où tout cela va nous mener. Je ne sais pas si cette relation que je désire tant à un quelconque avenir. Même si pour la première fois de ma vie, j'avais l'impression d'être enfin complet, entier.
On était enfin redevenu tout l'un pour l'autre.


Tom 4 janvier 07 : 14h42

J'ai connu un nombre de filles vraiment important, que j'ai toujours choisies belles, bien habillées (si possible le plus court possible), avec de belles fesses fermes et rondes et une poitrine généralement parfaite. Après tout avec le choix que j'aie, pourquoi me priver ? puisque ce n'est que pour une nuit de toutes façons et que ce n'est que purement sexuel. Certaines de ces filles ont été merveilleuses, acceptant sans rechigner mes moindres fantasmes, mes moindres violences, mes moindres caresses, répondant à mes moindres désirs. Et pourtant même si après l'acte, je me sentais généralement bien, vidé (et oui quand on est aussi doué que moi, il faut pouvoir me suivre) et satisfait. Je me rends compte aujourd'hui que je n'étais pas totalement satisfait, contrairement à ce que je pensais. Cette nuit de préliminaire avec Bill, me fait perdre tous mes repères, je n'arrive pas à savoir où j'en suis. J'essaye d'être dégoûté par ce que je viens de faire, parce que ça DOIT être écoeurant ... c'est mon FRERE merde ! j'ai embrassé mon FRERE ! Mon JUMEAU ! Je me suis embrassé moi-même en quelque sorte... Cette pensée m'horripile. Et pourtant je n'arrive pas à m'y résoudre. Je suis pris entre deux feux, ce que je ressens et vécu avec Bill et mon désir pour les femmes, la réputation que j'ai à tenir. Perdu dans mes pensées, toujours le regard perdu sur cette petite pièce qui a changé ma vie, je sens sa main se glisser dans la mienne, et bien que perdu dans les dédales de mon esprit, je l'entends me dire qu'on devrait, peut-être retournés dans notre chambre histoire de s'habiller, avant que quelqu'un ne débarque dans le couloir, qui est le seul point d'accès à la cuisine. Or il y a toujours quelqu'un qui est pris d'une petite faim, va chercher un truc à manger dans la cuisine. Il a raison, il ne faut pas qu'on nous voient.
Je me laisse donc tirer vers la chambre.
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Chapitre 4

Bill 4 janvier 07 : 15h01

Je ne sais pas ce que va devenir mon histoire avec Tom, il est évident que ce que l'on a fait ce matin est plus qu'un câlin fraternel, oui, bien plus. Etait-ce un moyen de se réconcilier ? Pour moi, je pense que c'était bien plus que ça. Mais, même si moi, je pense être bi, Tom, lui n'est pas gay, au contraire, il ne perd pas une occasion de se trouver une fille pour la nuit. Ce qui a d'ailleurs le don de me mettre hors de moi depuis toujours. Je prends ma douche, m'habille, me coiffe, me maquille de façon totalement automatique, comme pour me dire que rien n'a changé, que je suis toujours le même. Mais je ne suis pas vraiment dans mon assiette aujourd'hui, alors pour me donner du courage, je me répète mentalement le programme de la journée, qui pour une fois n'est pas trop chargée : Enregistrement des choeurs de « wo sind eure Hände » et ce soir on est invité sur un plateau télé. C'est une interview pour VIVA, qui va principalement porter sur les rumeurs qui circulent entre les fans au sujet de notre nouvel album, son titre, les thèmes abordés et tout ce qui va avec. Encore une de ces interviews qui ne dure que 15minutes à l'écran mais qui en temps réel dure plus d'une heure. Je prie pour que d'ici ce soir, je trouve des choses à dire aux journalistes, puisque comme le dit si bien Gustav :

« Bill, tu es le leader du groupe, c'est à toi de répondre aux questions et de faire de grands discours ».

Cette phrase m'énerve à chaque fois, même si je l'accepte, puisque après tout, j'aime parler et j'ai l'habitude de le faire.

Allez Bill motive-toi ! En plus aujourd'hui ce sont les autres qui chantent, tu vas pouvoir les taquiner sur leur niveau de chant.
Cette pensée me redonna le sourire.



Tom 4 janvier 07 : 16h33

Je n'ai pas encore eu le temps, ni le courage de parler à Bill, de ce qui s'est passé, de plus on ne veut pas trop ébruiter la chose, et on essaye de rester discret. Les autres n'ont pas besoin de savoir, c'est pourquoi j'évite de me retrouver seul dans la même pièce que lui, depuis ce matin. Mais bon, là il est l'heure que j'y aille, c'est à moi d'enregistrer les chœurs du refrain de « wo sind eure Hände ». Manque de chance pour moi, les chœurs s'enregistrent dans la salle où Bill enregistre ses parties, autrement dit dans la salle de cette nuit. Mon cœur bat à 100 à l'heure, les souvenirs, les sensations, les odeurs, les bougies, les caresses, les baisers... Tout me saute à la gorge, mais je ne dois rien laisser paraître, car les autres me regardent et m'entendent derrière la vitre. J'entends la musique qui démarre, les paroles sont posées sur le pupitre. On a que 3 phrases à chanter dans le refrain, mais c'est déjà trop. Je ne sais pas chanter. Contrairement à mon frère, je n'arrive pas à me lâcher quand je chante, je suis toujours crispé et cela s'entend dans ma voix. Les notes résonnent dans ma tête, et soudain j'ai le déclic, une force me pousse à me lâcher, et à chanter tout le refrain, je n'arrive pas à me l'expliquer, peut-être est-ce l'aura de cette pièce, je ne sais pas. Les autres derrière la vitre me regardent avec des yeux ébahis, je chante aussi bien que Bill, me disent-ils. Moi, je chante en le fixant, peut-être est-ce lui qui me transmet quelque chose, je sens dans son regard qu'il se passe quelque chose, il y a une connexion entre nous, plus forte qu'avant, une sorte de complicité implicite. J'ai envie de lui plaire, qu'il soit fier de moi, et je crois que ça marche. Et j'en suis ravi.

Bill 4 janvier 07 : 16h47

Je n'en reviens pas ! Je n'arrive pas à détacher mes yeux de lui, je suis hypnotisé, fasciné. Depuis le temps, que je demande à Tom de se lâcher quand il chante et que je lui dis qu'il pourrait être un super chanteur s'il faisait un petit effort. Je suis fier de lui, nos regards se mélangent, et je sens qu'une complicité nouvelle est née entre nous, notre relation déjà fusionnelle à la base s'enrichit d'une envie de jouer avec l'autre, avec son regard, une sorte de jeu du chat et de la souris, j'aime ça. Mes yeux s'embrument de larmes que je ne peux contenir. C'est beau, tellement beau, j'en ai des frissons dans tout le corps. David et les autres ont l'air tout aussi ravis et surpris que moi, en une prise tout est bon. Et dire que moi, il m'a fallu 3jours pour la maîtriser à la perfection, et que lui en une prise il a été meilleur que moi.

Ce jour là, fut le point de départ de la complicité que j'ai sur scène avec Tom, dans schrei live, cette dimension était totalement absente, c'est là que j'ai décidé de « jouer » sur scène avec Tom, et par défaut avec Gus et Georg, histoire de ne pas éveiller les soupçons.

22h00, Studio Viva

J'en ai marre, deux heures de retard sur l'horaire prévu pour l'enregistrement. Je suis crevé et surtout énervé de perdre mon temps comme ça. Les autres aussi sont sur les nerfs, et n'arrêtent pas de se plaindre qu'ils veulent partir sans faire l'interview, puisque de toutes façons ils n'ont rien à dire. Heureusement David est là et leur explique pour la 1000 fois, que l'on est un groupe et que ça ne marche pas comme ça, qu'on doit être là tous les 4, sinon demain, on fera la une de Bravo, qui se demandera où ils ont disparu.

Enfin ... on nous appelle pour aller sur le plateau, je tremble de tous mes membres, mais je ne dois rien laisser paraître pour l'image du groupe.

Le journaliste : « Bill dis-nous, tout le monde sait maintenant que dans Tokio Hotel il y a deux frères et que c'est toi et Tom, et que vous êtres jumeaux... »

Bill : Tsss il est con ou quoi ? on est connus depuis plus d'un an, tout le monde sait que j'ai un jumeau ! et puis ça se voit quand même merde ! je n'ai qu'une envie lui répondre avec un sourire hypocrite : oui c'est exact, je vois que vous êtes bien renseigné. Mais je m'abstiens pour l'image du groupe et la mienne, je fais donc un grand sourire dont j'ai le secret et réponds : « Oui, c'est exact ».

Le journaliste : « Et la relation que vous avez avec lui, doit être particulière, forte... »

Bill : Merde ... il ne faut surtout pas que je laisse paraître quoi que ce soit qui laisse deviner, ce qui a pu se passer hier. La presse est-elle déjà au courant ? Je regarde Tom inquiet, mais lui n'a pas l'air de réagir, ou d'avoir un esprit aussi tordu que le mien pour avoir vu dans cette phrase une quelconque allusion à ce qui a pu se passer entre nous. Il fait son « rigolo de service » en plaisantant discrètement avec Gus.

Le journaliste : « Et est-ce que cette relation ne vous met pas à part dans le groupe ? je veux dire quand vous êtes ensemble tous les quatre, tu es peut-être plus proche avec Tom, dans votre monde en quelque sorte, et si c'est le cas, les deux autres, doivent mal vivre le fait d'être exclus, n'est-ce pas ? ».

Bill : OUF, il n'a rien vu de mon malaise. Je suis sauvé pour cette fois, mais il faut absolument que je fasse quelque chose, je ne peux pas continuer à flipper comme ça et à délirer tout seul, en voyant des sous-entendus partout. Vite Bill reprends tes esprits et réponds. « Non, il est exact que Tom et moi, on se comprend sans se parler et que l'on est très proche, mais de là à dire que l'on délaisse Gustav et Georg, je ne pense pas. Vous savez, on est tout le temps ensemble depuis 7ans, on a eu le temps de se connaître et de devenir tous complices. Mais je pense qu'il faudrait que vous posiez la question aux principaux intéressés si vous voulez une vraie réponse ».

Tom 4 janvier 07 : 00h23

La journée est enfin finie, je pense que c'était une des plus longues de ma vie. Je n'ai plus qu'une seule hâte, aller dormir. Cette interview m'a vraiment achevé. Les questions étaient plus connes les unes que les autres, si bien, que je n'ai écouté tout ça que d'une oreille très discrète, j'étais trop occupé à me marrer avec Gustav et Georg. Je ne pense plus à Bill et moi, après tout, ce n'était peut-être qu'un accident, une coïncidence... et puis de toutes façon on a rien fait. Dormir pour oublier... oui, voilà la solution.
Plus on tente de nier l'évidence, plus elle se fait flagrante...

* Pour ceux qui comprennent pas l'anglais, et qui se demande, ce que veux dire le texte de l'image je vous met la traduc' :
je ne sais pas par où commencer
ou comment commencer
mais je sais que je t'aime
si tu veux faire demi-tour
si jamais tu change d'avis
si le chemin est trop difficile à parcourir
si quelques chose dans ton coeur te dit d'arrêter
pour te tenir contre moi ce soir
je pourrais attendre la vie entière *
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Chapitre 5 (première partie)


Bill 15 janvier 07 : 17h34

David nous annonce que ce soir on est tous de sortie pour fêter la fin de l'enregistrement de notre nouveau CD, on va enfin pouvoir décompresser et faire la fête. On est tous invité à une super soirée et on a la possibilité de dormir là-bas. Gustav et Georg adhèrent immédiatement à l'idée de dormir là-bas, ça les changera de notre chambre à 4, et leur permettra peut-être de faire une rencontre, même si Gus' n'est pas très branché là-dessus et que Georg n'arrive jamais à ses fins. Moi, je suis pas motivé pour une fête, depuis ma nuit avec Tom, je me sens mal, mal de ne pas pouvoir lui en parler, frustré de ne pouvoir recommencer et aller jusqu'au bout, je refuse donc l'invitation de David, prétextant que j'ai mal à la gorge et que ce genre de soirée étant enfumée à ne plus pouvoir respirer, mon état risque d'empirer. David me demande si je veux voir un médecin, je lui réponds que non, que je sais ce que c'est et que ça m'arrive souvent et que la chose à faire, c'est une bonne nuit de sommeil. Tous les regards se tournent à présent vers Tom, qui n'a toujours pas réagi à l'annonce de cette fête, alors qu'il est toujours partant pour ce genre de manifestation.

Tom 15 janvier 07 : 17h36

Une fête ? Dormir là-bas ? ces mots résonnent dans ma tête et je réfléchis à tout vitesse. Certes cette idée est intéressante, mais j'ai d'autres projets pour cette nuit. C'est la seule occasion que j'ai, de me retrouver entièrement seul avec Bill, Juste lui et moi, le studio pour nous tout seuls. C'est l'occasion de vérifier notre désir et de pouvoir enfin en parler, ce que l'on n'a pas pu faire sérieusement depuis 11 jours. A la stupeur générale je refuse, prétextant que je dois veiller sur mon petit frère, parce que le pauvre il est malade et que sans moi, il est perdu.

Georg se demande ce qu'il se passe, il a l'air de plus en plus soupçonneux quant à mon attitude étrange. Mais il ne peut de toute façon rien deviner. C?est impossible, il est trop bête, jamais il ne comprendra. Je ricane à cette idée. Le lieu de la fête étant assez loin, le groupe se disperse pour aller se préparer, histoire d'être à l'heure. Moi je reste seul avec Bill, qui me demande pourquoi je reste. je lui réponds avec un sourire pervers que c'est pour lui. Il fait mine de ne pas comprendre, mais je sais qu'il est content que je reste.

Bill 15janvier 07 : 20h00

Ça y est tout le monde est parti, ils nous ont souhaité une bonne soirée télé, et nous ont rappelé qu'on était vraiment nul ne pas venir en précisant qu'ils seraient de retour vers 16h demain, histoire de laisser le temps à Georg de se lever. Il nous reste donc 20 heures devant nous. Tom lui, a décidé de faire la cuisine, lui qui ne sait rien faire, même pas cuire un œuf, je me demande ce qu'il peut bien me préparer, il m'a interdit l'accès à la cuisine. Je ne peux m'empêcher de m'interroger sur ses attentions, veut-il coucher avec moi, pour de bon ? Alors que depuis 11jours, il n'a plus fait la quelconque réflexion sur notre nuit. Je suis sceptique. Mais j'attends.

21h37

Tom arrive vêtu d'un tablier blanc, comme un grand chef cuistot. Je ne me peux m'empêcher de rire, mais lui a l'air très sérieux et vexé que j'ose me moquer.
Son dîner est délicieux, je ne sais pas comment il a fait pour me cacher son talent de cuisiner depuis si longtemps. Il a passé tout le repas à me faire des sous-entendus vaseux et pervers, du genre que le nourriture est aphrodisiaque, et que sans bon repas, on ne peut pas bien faire l'amour. Arriver au dessert et voyant qu'il me dévore des yeux depuis le début du repas, je décide de parler franchement, et lui propose de reparler de cette fameuse nuit, maintenant qu'on n'est que tous les deux. Seuls. Il dévie la question en affirmant que la dernière fois, ce n'était que l'apéritif, et qu'aujourd'hui c'est le grand soir.
Je n'aime pas la façon dont il en parle, ce n'est pas le'frère que je connais, ni la personne dont j'ai envie, il essaye de m'exciter en étant pervers, cru, d'énumérer les choses qu'il va me faire. Mais le désir ça ne marche pas comme ça ! Là, il me dégoûte, on dirait qu'il a tout planifier. Je trouve ça immonde. Malsain. Cette soirée aurait pu être merveilleuse comme la première fois, mais je sens qu'elle va être très longue.

22h28

Je suis actuellement vautré sur le canapé en cuir de la régie. C'est étrange de la voir vide comme ça. Il y a tellement de monde d'habitude. J'entends les pas de Tom qui résonnes, il arrive. La porte s'ouvre, et il se jette littéralement sur moi, comme s'il allait me violer. Je le repousse doucement et lui demande de prendre son temps, qu'il me faut du temps, qu'il nous faut du temps, s'il veut qu'il puisse se passer quelque chose. Qu'il faut des préliminaires.

Alors on essaye, on passe toutes la nuit à essayer de retrouver notre osmose de la dernière fois, cette complicité unique qu'il y avait entre nous, mais qui ce soir a définitivement disparu. Je sens mon frère triste et déçu par cet échec. On est sur le canapé, tous les deux à moitié nus, on se déshabille mutuellement en s'embrassant, mais rien n'y fait. Les gestes, ne sont pas emplis de désir, ni d'amour, ni de tendresse, on essaye de se persuader que tout va bien, qu'on est amoureux et qu'on a envie l'un de l'autre, mais on ne fait que se mentir. On est tous les deux, plus gênés et honteux qu'autre chose. Je sens que Tom, regrette de ne pas être allé à la soirée. Quant à moi, je décide de le laisser seul sur le canapé, et d'aller me coucher. Avant de partir, je lui susurre à l'oreille que ce n'est pas grave, que je sais qu'on a attendu ce moment très longtemps, cette solitude, mais qu'on l'aura une autre fois, qu'on aura d'autres occasions, et que quand il sera fatigué, il n'aura qu'à venir dormir avec moi, dans son lit. J'ai malgré l'échec de cette nuit, envie de sentir son odeur en m'endormant, et quoi de mieux que son lit ?
Je ne sentirais pas Tom se glisser à mes côtés et s'endormir contre moi, mais je suis sûr qu'il sera près de moi à mon réveil. Que j'ai hâte de voir son visage endormi près du mien.

Tom 16 janvier : 00h08

Nul... Immonde... irrespectueux... Dégoûtant, pervers, sans cœur... Trop vite, trop désastreux, trop brutal... j'ai voulu aller trop vite et j'ai tout fait foirer... Je me réjouissais tellement. Notre première fois, ma première nuit avec lui. J'aurais dû savoir qu'avec Bill, il faut faire comme avec une fille, être doux, patient, lent... tout dans les sentiments... D'ailleurs je pense que je suis comme lui, même si je me la joue gros dur sans cœur. Là j'ai failli le VIOLER ! Il va penser que je suis un monstre. J'ai tout gâché. Une occasion unique que j'ai ratée. Heureusement, il n'a pas l'air de trop m'en vouloir, même si moi je culpabilise... Je ne le mérite pas. Non seulement je n'ai pas voulu parler de mes sentiments, de nos sentiments, mais en plus, je n'ai pas respecté les siens, ni les miens. Vautré depuis maintenant une bonne heure sur le canapé de la régie, le regard perdu dans le vide, je n'ose pas rejoindre Bill. Je cherche un moyen de me rattraper, mais je ne le trouve pas.
Ai confiance, ferme les yeux, laisse toi allé et tu verras tout ira bien ...

12h43

Un souffle, une caresse, un baiser brûlant dans le cou. J'ouvre doucement les yeux. Je pense que je n'ai pas assez dormi, qui peut bien me réveiller avec autant de douceur ? Je ne sais plus trop où je suis. Mes yeux entrouverts distinguent un visage qui m?est familier. Oui, c'est bien Bill, et tout me revient, le désastre de hier soir, et moi entrant doucement dans la chambre et voyant Bill endormi dans mon lit, me glissant à ses côtés. Il est radieux, voyant mon air désemparé, il pose son index sur ma bouche, et me dit avec un sourire coquin :

« Ne t'inquiète pas Tom, ce n'est rien, je te pardonne, et pis tu vas avoir l'occasion de te rattraper. On a au moins 6 heures devant nous, ça laisse le temps de faire les choses à notre rythme ».

Devant une telle gentillesse, une telle compréhension, une telle douceur, je fonds, et je lui dis pour la première fois : « Je t'aime ». Ses 3 mots, que jamais je ne lui ai dit. Parce que je sais qu'il sait que je l'aime. Mais à cette seconde là, ses 3 mots, ont une grande signification, ils veulent tout dire.
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chapitre 5 partie 2

12h45

Déjà à moitié nu, nos deux corps, se rapprochent, Bill, s'assoit sur moi, il se penche doucement, au dessus de mon visage, ses mains attrapent les miennes qui sont à la hauteur de mon visage, je suis maintenant prisonnier de lui, il peut faire de moi ce qu'il veut. Je déteste être dominé, mais par lui, j'accepte tout. Son visage se rapproche du mien, comme s'il voulait m'embrasser. Je lève la tête, pour me rapprocher de ses lèvres... Il recule doucement, et me dit, avec un sourire qui en dit long sur ses intentions, que c'est lui qui mène la danse, que j'ai eu ma chance hier, et que ce matin, on va le faire à sa façon. Je me ravise, et ferme les yeux...

Je sens ses lèvres se rapprocher des miennes, c'est un vrai supplice, que ne pas aller les rejoindre. Bill prend tout son temps, pour qu'on en profite un maximum. Ses lèvres chaudes déposent un baiser, sur ma joue, puis sur mon nez, et enfin sur ma bouche, mais là encore, il m'empêche de lui rendre son baiser. C'est une douce frustration que de devoir se laisser faire. Ses mains se délient des miennes, pour caresser mon torse. Jamais, je n'aurais pensé qu'il ait des mains aussi douces, et que ses caresses puissent être à ce point délicieuses.Le désir monte en moi, il le remarque et je sais qu'il me sourit. Ses lèvres se déposent sur mon bas-ventre, il m'embrasse le torse, mais ne descend pas plus bas.

Ses mains, ses lèvres, sa langue qui glissent sur mon corps. Jamais, je n'ai ressenti autant de plaisir, durant des préliminaires, et peut-être même quel que soit le moment. Je sais que lui profite autant que moi de ces instants de douceur. Il ôte doucement, le bout de tissu que m'a servi à dormir, et m'embrasse. J'ai envie de me défaire de son étreinte, et de lui rendre toute la douceur qu'il vient de m'offrir. Mais Bill, le sent et me dit, qu'il n'a pas fini, et que j'aurais tout le temps de faire ce que je veux de lui, quand ce sera mon tour, que pour l'instant, je suis à lui. Bill continue un petit moment, jusqu'à ce que nos deux désirs, soient prêts à exploser. Il se penche sur moi, et me susurre à l'oreille :

« c'est ton tour, mais ne va pas trop vite, je t'en prie, je veux encore profiter de ces instants, je veux que notre première fois soit merveilleuse, j'ai besoin de ça ».

Je m'installe donc sur lui à mon tour, et lui ôte avec la bouche son caleçon blanc... ce qui permet à mon visage et à mes lèvres de frôler la peau de son sexe. Il est aux anges. Nous sommes enfin nus tous les deux. Je l'embrasse, le caresse, le touche. Le contact de nos deux peaux nues, nous suffit, mais nous voulons voir, s'il existe un moyen d'avoir encore plus de plaisir, même si nous ne sommes pas sûrs d'y survivre. Après deux bonnes heures de caresses incessantes, je lis en Bill, que c'est le moment. Plonger en lui, en moi, en nous, pour la première fois, nos deux corps qui se mêlent dans une étreinte des plus parfaites. Nos deux corps bougeant à l'unisson, réunis en un seul. Je sens les décharges de plaisir que je lui procure, c'est encore plus parfait, que dans mes plus beaux rêves. Jamais je n'aurais imaginé que l'on puisse deviner ce dont l'autre a envie, que l'on puisse si bien alterner la rapidité et la lenteur, le tout dans la plus grande des douceurs. Les heures passent, et nous ne pouvons plus nous arrêter, que par tranche de 10-15 minutes le temps de récupérer... Les heures défilent à vive allure, les autres vont bientôt rentrer... Mais aucun de nous, ne veut que ça s'arrête, aucun de nous deux, n'en a envie, et aucun de nous, n'ose dire à l'autre, qu'il faut arrêter... car nous savons bien, que nous n'aurons pas une telle occasion avant longtemps, puisque la promo va battre son plein.
Bill laisse-moi encore en toi...

Bill 16 janvier : 16h01

Nous avons à peine eu le temps de nous habiller et de faire baisser notre désir, que les pas des autres résonnent dans le couloir. Ils ont l'air très content de leur soirée, mais pas autant que moi. David me demande si ça va mieux, le rouge me monte aux yeux et je lui réponds que oui, oui, ça va beaucoup mieux, et que je suis fin prêt et reposé pour la tournée, pour la promo et pour la sortie de l'album que j'attends avec impatience.

Georg me dévisage l'espace de quelques secondes, et repose son attention sur Tom, qui est assis à quelques centimètres de moi. Et il lui sourit. Là commence le long récit de leur soirée, le tout dans les moindres détails. Il explique en long en large et en travers que tout était parfait ! Qu'il y avait des filles superbes dans tous les coins et que cette nuit, il a eu de la chance, et que l'une d'entre elle a accepté de monter avec lui dans sa chambre. Et là commence les détails, et les commentaires déplacés de Tom, qui lui arrive à faire comme si de rien n'était, faire comme s'il n'y a pas 30mins, il n'était pas en train de faire l'amour avec moi. Il arrive même à prendre un air dégoûté, d'avoir manqué ça. Il regarde Georg avec jalousie, et lui est ravi, il a eu ce qu'il voulait, faire envie à mon grand frère, le plus grand coureur de jupons de la terre.

Moi je n'arrive pas à me sortir ces dernières heures de la tête, je suis encore dans mes rêves, et je ne dis pas grand chose, ce qui agace Georg, qui s'entendait à ce que je hurle au moindre détail de sa nuit d'amour. Il a l'impression que quelque chose ne va pas. Peut-être est-ce lui qui nous a remis dans notre lit ? Nan, c'est impossible, il est fort, mais pas à ce point, et lui nous aurait plutôt réveillés avec un seau d'eau froide. Je n'ai qu'une seule envie : prendre la main de Tom entre mes doigts et ne plus jamais la quitter.
Tom, je t'aime.

Bill 20 février 07 : 22h30

On s'est avoué notre amour, enfin. C'est merveilleux, encore mieux que dans mes rêves de grand romantique. Un mois de pure extase, de vacances rien que lui et moi, tranquillement posés à la maison, sans rythme, sans stress. Le paradis. L'album est bouclé, et il sortira à la fin du mois, pour les autres, ça signifie la pression qui monte, mais pour nous, c'est le contraire, ça signifie la liberté totale, de faire ce que l'on veut, plus besoin de se cacher, plus besoin de faire semblant, juste être tous les deux. Car maman travaille pas mal, et elle n'est pas vraiment à la maison, et puis de toutes façons, je pense qu'elle sait depuis longtemps, qu'on est très proche Tom et Moi, alors si elle nous voit nous enlacer, nous tenir la main, elle aura tendance à trouver ça trop mignon et à sortir l'appareil photo, pour immortaliser ces moments de tendresse entre nous.

Nous dormons dans le même lit, tous les soirs, on peut se faire des câlins n'importe quand. Je pense que le bonheur c'est ça, c'est cet amour et cette insouciance, mais manque de chance, quand on vit des moments comme ça, le temps passe toujours trop vite, et le moment que l'on redoute le plus tous les deux, arrive à grand pas. Sortir de ce cadre sécurisant, secret, où tout est permis... Pour retrouver les hôtels, les journalistes, les promos, des primes, la télé, les fans, la tentation, les secrets, devoir à nouveau se cacher alors qu'on s'est enfin trouvés ...
Les plus beaux moments de notre vie nous sembles toujours passer trop vite... Alors que se sont ceux qui durent le plus longtemps


25 février 07 : 01h 23 Aéroport de Roissy - Paris

Jamais une seconde de répit... Toujours assaillis par des ordres de fans... Toujours devoir signer des autographes, poser sur des photos, c'est vrai que c'est la vie que j'ai toujours voulue... Mais là, il est 1h25 du matin, on vient d'atterrir avec 5h de retard, et déjà une horde de fans, qui doit camper dans les couloirs de l'aéroport, depuis des heures, nous assaille, chacune hurle pour essayer de se faire entendre, nous tend des cadeaux, des lettres, des posters à moitié déchirés à force d'être tendus dans cette foule... C'est vrai aussi qu'au début j'aimais ça... Je trouvais ça flatteur... Mais tout ça est, je crois en train de me dépasser... J'ai sans cesse l'impression d'être espionné... Les fans me suivent jusque dans les chiottes... J'en peux plus... L'aéroport, l'hôtel, les galas, les fans qui suivent nos voitures, nos déplacements... Les fans, qui veulent tellement nous toucher, des centaines de mains qui se pressent contre nous, pour nous toucher... Des mains, des centaines de mains, sales, moites... Arg... J'en peux plus... Il n'y a que Tom qui peut me toucher...

C'est dur de se retenir de crier au monde que l'on aime quelqu'un et que ce n'est plus la peine pour les autres d'espérer quoi que ce soit. Avec Tom, on s'est plus ou moins promis, que même si ces prochains temps, on ne pourra pas dormir ensemble, ni être câlin l'un envers l'autre tout le temps, on s'aimait, et qu'on ferait notre possible, pour se voir discrètement.

Notre album sort demain en France, et est sorti aujourd'hui en Allemagne, le rythme effréné de nos vies, reprend. Et les mauvaises habitudes aussi...
A la maison la tentation était loin... mais ici, en pleine promo marathon, les choses sont différentes....
On ne peut pas toujours tout contrôler, tout ne se passe pas toujours comme on le voudrait,, comme on l'avais rêvé...
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MessageSujet: Re: [FIC' OK FINIE] Contine (d'une vie infectieusement délicieuse) 23/23   [FIC' OK FINIE] Contine (d'une vie infectieusement délicieuse) 23/23 Icon_minitimeLun 24 Mar - 19:12

Tu devrais peut-être poster doucement, non? Histoire de laisser aux autres le temps de lire. lol!

Bref, moi, je l'ai déjà lue, et tu sais à quel point j'avais aimé.
Cette fic m'avait fait pleurer, nombre de fois.
Alors je vais la relire, pour renouveler le plaisir. Wink

Déjà les chapitres du début, j'adore. Les jumeaux qui découvrent peu à peu leur attirance mutuelle, je trouve ça charmant. I love you
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MessageSujet: Re: [FIC' OK FINIE] Contine (d'une vie infectieusement délicieuse) 23/23   [FIC' OK FINIE] Contine (d'une vie infectieusement délicieuse) 23/23 Icon_minitimeLun 24 Mar - 19:15

KYAAAAAAAAA
Une suite, Ah c'est trop trop bien <3

Ah non en fait plein de suites OO'
je lis et j'édite Wink

Une heure pour tout lire, bah dis donc, je suis un escargot, mais j'ai préféré tout savourer, parce que voilà quoi <3
Mais maintenant j'ai du mal a commenté comme il y a beaucoup de suite, donc en gros je trouve l'idée bien, on va voir leur relation évoluer au fil du temps avec les hauts et les bas, avec et sans les câlins, avec et sans les bisous, donc je trouve ça interessant de voir cette évolution
Puis j'aime bien ta façon d'écrire, c'est simple et fluide, puis peu de fautes d'orthographe, c'est un point fort ça

Bref une suite ?

I love you

Spoiler:


Dernière édition par superbrune le Lun 24 Mar - 20:09, édité 1 fois
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Bibo

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MessageSujet: Re: [FIC' OK FINIE] Contine (d'une vie infectieusement délicieuse) 23/23   [FIC' OK FINIE] Contine (d'une vie infectieusement délicieuse) 23/23 Icon_minitimeLun 24 Mar - 19:18

5 chapitres d'un coup c'est beaucoup ? Rolling Eyes
je pensais pas tout poster aujourd'hui hein ^^
mais j'aime pas le début, j'voulais en mettre pas mal au début pour bien rentrée dedans ... les 3 premiers chapitres sont trop lent ...
et pis j'avoue j'ai craqué pour le chapitre 5 ... rabbit
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MessageSujet: Re: [FIC' OK FINIE] Contine (d'une vie infectieusement délicieuse) 23/23   [FIC' OK FINIE] Contine (d'une vie infectieusement délicieuse) 23/23 Icon_minitimeLun 24 Mar - 19:33

j'adore cette fic, je me lasse jamais de la relire. Elle a tellement de sentiment, c'est magnifique.
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Bibo

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MessageSujet: Re: [FIC' OK FINIE] Contine (d'une vie infectieusement délicieuse) 23/23   [FIC' OK FINIE] Contine (d'une vie infectieusement délicieuse) 23/23 Icon_minitimeLun 24 Mar - 19:36

décidément Embarassed (y a pas de smiley qui rougie en souriant)
entre les gens qui l'imprimes et ceux qui la relisent ... wouaa ...
merci Smile
je crois que y a que ça à dire, ça me fait trop plaisir Smile

azarel=> espérons qu'un de ses jours, je poste une os que t'as pas lu ^^
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MessageSujet: Re: [FIC' OK FINIE] Contine (d'une vie infectieusement délicieuse) 23/23   [FIC' OK FINIE] Contine (d'une vie infectieusement délicieuse) 23/23 Icon_minitimeLun 24 Mar - 19:40

Aaaah. J'ai relu les chapitres 3, 4, et 5.
Splendide.

J'adore comment ils se découvrent, petit à petit.
Et le passage du studio est magnifique. Plein d'émotions.

Franchement, je suis heureuse de relire ta fiction. I love you I love you

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MessageSujet: Re: [FIC' OK FINIE] Contine (d'une vie infectieusement délicieuse) 23/23   [FIC' OK FINIE] Contine (d'une vie infectieusement délicieuse) 23/23 Icon_minitimeLun 24 Mar - 19:52

y a eu des lemon là ??? oO
qu'es ce que t'appel lemon ? herm ...
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MessageSujet: Re: [FIC' OK FINIE] Contine (d'une vie infectieusement délicieuse) 23/23   [FIC' OK FINIE] Contine (d'une vie infectieusement délicieuse) 23/23 Icon_minitimeLun 24 Mar - 19:59

Lemon = passage à caractère sexuel évident.

Alors là, ce n'est pas dramatique, mais je sais que plus tard dans ta fiction, il y en a des très suggestifs. Very Happy
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MessageSujet: Re: [FIC' OK FINIE] Contine (d'une vie infectieusement délicieuse) 23/23   [FIC' OK FINIE] Contine (d'une vie infectieusement délicieuse) 23/23 Icon_minitimeLun 24 Mar - 20:05

évident ? je trouvais plutôt ça sensuel ... même pas encore érotique (comme quoi je suis pas doué -_- enfin je suis trop dedans pour voir que ça peut choqué ^^)
sinon ué y a des truc évident mais la je pensais pas
et superbrune elle en pense quoi ? (de ma fic' vu qu'elle a pas édité)
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MessageSujet: Re: [FIC' OK FINIE] Contine (d'une vie infectieusement délicieuse) 23/23   [FIC' OK FINIE] Contine (d'une vie infectieusement délicieuse) 23/23 Icon_minitimeLun 24 Mar - 20:11

Elle vient juste d'éditer. =)
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MessageSujet: Re: [FIC' OK FINIE] Contine (d'une vie infectieusement délicieuse) 23/23   [FIC' OK FINIE] Contine (d'une vie infectieusement délicieuse) 23/23 Icon_minitimeLun 24 Mar - 20:11

superbrune a écrit:
KYAAAAAAAAA
Une suite, Ah c'est trop trop bien <3

Ah non en fait plein de suites OO'
je lis et j'édite Wink

Une heure pour tout lire, bah dis donc, je suis un escargot, mais j'ai préféré tout savourer, parce que voilà quoi <3
Mais maintenant j'ai du mal a commenté comme il y a beaucoup de suite, donc en gros je trouve l'idée bien, on va voir leur relation évoluer au fil du temps avec les hauts et les bas, avec et sans les câlins, avec et sans les bisous, donc je trouve ça interessant de voir cette évolution
Puis j'aime bien ta façon d'écrire, c'est simple et fluide, puis peu de fautes d'orthographe, c'est un point fort ça

Bref une suite ?

I love you

Spoiler:

Bon j'ai fait ça parce que sinon tu n'aurais jamais vu mon edit Rolling Eyes
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MessageSujet: Re: [FIC' OK FINIE] Contine (d'une vie infectieusement délicieuse) 23/23   [FIC' OK FINIE] Contine (d'une vie infectieusement délicieuse) 23/23 Icon_minitimeMar 25 Mar - 2:33

je viens de lire, j'aime beaucoup
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MessageSujet: Re: [FIC' OK FINIE] Contine (d'une vie infectieusement délicieuse) 23/23   [FIC' OK FINIE] Contine (d'une vie infectieusement délicieuse) 23/23 Icon_minitimeMar 25 Mar - 11:55

si j'aurais vu l'édite ^^mais pas grave Smile
merci pour vos compliments Smile
je vais poster un chapitre par un chapitre si c'est trop de lecture d'un coup ...
vous voulez la suite quand ?
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MessageSujet: Re: [FIC' OK FINIE] Contine (d'une vie infectieusement délicieuse) 23/23   [FIC' OK FINIE] Contine (d'une vie infectieusement délicieuse) 23/23 Icon_minitimeMar 25 Mar - 22:44

Bibo, je n'aime pas reprendre les gens plus agés que moi >< ça me stress
mais " les si n'aiment pas les raies"

si j'aurais > si j'avais Wink

sinon je veux bien une suite I love you
ton écriture me plait énormément.
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MessageSujet: Re: [FIC' OK FINIE] Contine (d'une vie infectieusement délicieuse) 23/23   [FIC' OK FINIE] Contine (d'une vie infectieusement délicieuse) 23/23 Icon_minitimeMar 25 Mar - 22:47

je comprends pas tout ce que tu me dis au niveau faute de français ou d'ortho mais je suis dsl

demain la suite, là plus le temps Smile

merci
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MessageSujet: Re: [FIC' OK FINIE] Contine (d'une vie infectieusement délicieuse) 23/23   [FIC' OK FINIE] Contine (d'une vie infectieusement délicieuse) 23/23 Icon_minitimeMar 25 Mar - 23:43

Bibo a écrit:
si j'aurais vu l'édite ^^mais pas grave Smile
merci pour vos compliments Smile
je vais poster un chapitre par un chapitre si c'est trop de lecture d'un coup ...
vous voulez la suite quand ?

> si j'avais.
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MessageSujet: Re: [FIC' OK FINIE] Contine (d'une vie infectieusement délicieuse) 23/23   [FIC' OK FINIE] Contine (d'une vie infectieusement délicieuse) 23/23 Icon_minitimeMer 26 Mar - 1:21

na, j'aurais vu l'édite pcq'elle me dis tu l'aurais pas vu ... je rép si je l'aurais vu
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MessageSujet: Re: [FIC' OK FINIE] Contine (d'une vie infectieusement délicieuse) 23/23   [FIC' OK FINIE] Contine (d'une vie infectieusement délicieuse) 23/23 Icon_minitimeMer 26 Mar - 1:28

attends, je relis ta phrase parce j'ai du mal

EDIT : ça y est j'ai captéééé. Arrow
milles excuses.

ce qui n'empêche que je veux une suite What a Face
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MessageSujet: Re: [FIC' OK FINIE] Contine (d'une vie infectieusement délicieuse) 23/23   [FIC' OK FINIE] Contine (d'une vie infectieusement délicieuse) 23/23 Icon_minitimeMer 26 Mar - 11:39

lool ^^nan mais parce que je fais des fautes d'ortho et surement de français aussi ^^
mais pas sur ce coup là Razz

bon la suite Smile

bon j'ai pas trouvé que le "Lemon" en était vraiment un, mais j'ai quand même censuré (à tord ?) vous m'avez rendue parano -_-

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chapitre 6

La fille 26 février 07 :21h40

Mon prénom n'a pas d'importance car de toutes façons il ne vous dirait rien, je ne suis qu'une anonyme parmi tant d'autres, c'est pourquoi je ne le dévoilerais pas.

J'erre comme une âme en peine dans les rues bondées de Paris en pleine nuit. Jamais je n'aurais pu le croire, si on me l'avait dit un jour.

Perdue dans les rues de Paris autant que dans mes pensées, j'entends au loin des hurlements, mais pas des hurlements de peur, comme quelqu'un qui se ferait agresser et qui hurlerait à l'aide, mais plutôt des centaines de cris d'hystérie. Je décide donc d'aller voir ce qui se passe, à défaut d'avoir quelque chose d'autre à faire de ma soirée. En suivant le bruit des cris, j'arrive devant un hôtel grand luxe, avec des centaines de filles agglutinées qui hurlent des trucs en allemand. Le mien étant ce qu'il est, c'est à dire pas grand chose, je ne comprends pas grand chose à ce qu'elles hurlent toutes. J'arrive, je ne sais pas trop comment à ce que l'on pourrait appeler le 1er rang. Là un van noir s'arrête et quatre mecs en descendent. Les filles sont en chaleur, j'ai jamais vu ça ! Elles hurlent « Bill », « Tom » et un ou deux « Georges » ou « Georg » je sais pas trop et un certain « Gustav », j'en déduit, que ça doit être leurs prénoms, alors j'essaye de deviner qui est qui, histoire de passer le temps, puisque de toute façon, je suis bloquée là pour encore un moment, ça m'apprendra à être curieuse. Un des mecs s'arrête à ma hauteur, et me regarde en souriant. Je le regarde fixement, me demandant ce qu'il me veut, étant donné que je suis la seule ici à ne pas hurler ou à ne pas tendre un bout de papier ou à ne pas tenter de voler une photo. Il se met à me chanter avec un grand sourire et pour une raison que je ne m'explique pas :

« Voulez-vous coucher avec moi ce soir ? ».

A ce moment là, je souris, ce type là se rend t-il compte de ce qu'il vient de me dire ? Je doute qu'il connaisse la traduction de ses paroles. Je lui souris néanmoins pour lui faire comprendre qu'il l'a très bien dit, et très bien chanter, avec le même sous entendu pervers que dans Moulin Rouge. Et je lui réponds « Ja », donc d'après mes souvenirs d'allemand veut dire oui. Oui comme, oui tu l'as bien fait. Quand soudain il prend ma main et écrit dans ma paume une heure, et là je ne comprends plus rien. Il était sérieux ? Et moi, est-ce que je viens d'accepter ? Mais je suis complètement folle !

Je relève les yeux vers les siens et il me regarde avec un tel espoir dans les yeux que je ne peux que lui sourire de plus belle. La foule se disperse car ils viennent de rentrer dans le hall de l'hôtel. C'est étrange, je viens de dire oui, à un mec que je ne connaîs pas du tout.

Et moi qui voulais une première fois digne d'un conte de fée. Mais en y réfléchissant, c'est peut-être pas plus mal. Ce type-là a l'air d'avoir de l'expérience et au moins si je merde, si je suis nullissime, il ne pourra pas le répéter à toute la ville, ni me faire des commentaires désagréables, puisque je ne comprends pas ce qu'il dit et qu'apparemment c'est réciproque. En plus il a l'air d'être le fantasme de centaines de filles, ou plus, alors je devrais être flattée. Je décide donc de m'y rendre quand même, depuis le temps que je me plains d'être vierge et qu'aucun mec ne veut de moi, je vais sauter sur l'occasion.


Tom 26 février 07 : 21h54

De passage express à Paris, je décide de tester mon pouvoir de séduction, de savoir si j'aime encore les femmes, car après mon expérience avec Bill, je ne suis plus sûr de rien, je suis perdu.

Je repère au milieu des hystériques qui nous attendent devant l'hôtel, une fille, pas particulièrement belle (faut dire ce soir, y a pas de vraie bombe), elle est grande, pas trop grosse, mais pas non plus fine comme je les aime, d'assez gros seins, les yeux d'une couleur que je ne saurais distinguer, entre bleu vert et gris. Mais je lis dans ses yeux une infinie tristesse qui la rend belle, de plus c'est la seule qui ne hurle pas ou qui n'est pas au bord du coma, elle est calme, imperturbable, mais en même temps c'est ça qui fait qu'elle se distingue des autres, elle me regarde intensément, bien que je n'arrive pas à déchiffrer ce qu'elle veut dire. Je m'approche d'elle est dans un français presque parfait, je lui dis : « voulez-vous coucher avec moi ce soir ? » elle me regarde en souriant, comme si c'était la première fois qu'elle me voyait, comme si elle ne savait pas qui je suis et qu'elle ne comprenait pas pourquoi j'osais poser la question. A croire qu'elle n'était venue là, que pour connaître la raison de cet attroupement massif autour de cet hôtel. Je décide donc de lui écrire sur la main une heure, et essaye de lui faire comprendre le plus discrètement possible, que si elle est intéressée, elle doit être devant l'hôtel à l'heure dite. Je crois qu'elle a compris, et elle me murmure un timide « ja », elle ne doit pas parler allemand, mais qu'importe l'amour n'a qu'un seul langage... et puis cette fille, ne va me servir qu'à savoir si je peux encore avoir de l'effet devant une fille nue. Je termine de signer les autographes et Saki nous presse pour que l'on rentre à l'intérieur, parce que les fans deviennent de plus en plus dangereuses. Bill n'a pas vu la scène, trop occupé à répondre aux dizaines de filles qui lui tendaient un poster en hurlant « Bill ich liebe dichhh fûr immerrrr» et heureusement car je ne veux pas qu'il sache, je pense que ça lui ferait trop de mal, si je recommençais maintenant.

23h05, tout le monde est allé se coucher, la journée a été dure. Moi je me prépare à recevoir cette fille. J'ouvre le plus doucement possible la porte, comme si j'avais peur, que Bill m'entende, alors qu'il est trois chambres plus loin et que des portes s'ouvrent et se claquent toutes les 10minutes. C'est la première fois que mon cœur bat aussi vite, quand je descends chercher une fille pour la mettre dans mon lit. Peut-être parce que cette fois-ci est différente des autres. J'arrive enfin devant la porte de l'hôtel, heureusement des fans sont parties, il fait froid, et moi comme un idiot je suis sorti en tee-shirt alors que c'est le plein hiver... Je l'attends, elle n'est pas encore là, peut-être ne viendra t-elle pas. Je décide d'attendre encore 5minutes, et si elle ne vient pas, je file à la réception demander qu'on me monte un bon chocolat chaud, parce que je commence à devenir bleu. Merde, des flocons commencent à tomber sur le sol. Et moi qui pensais qu'il ne neigeait pas à Paris, j'ai eu tort. Soudain une silhouette se distingue dans la pénombre de la nuit. C'est elle. Elle s'approche doucement de moi, en me voyant frigorifié, et elle me dit quelque chose en français que je ne comprends pas. Peut-être s'excuse t-elle pour le retard, mais qu'importe ce qu'elle dit, je trouve son accent français trop craquant. Je l'emmène dans ma chambre, la 384. Elle a l'air fascinée par l'hôtel, son luxe, ses dorures. Moi je ne remarque plus rien, tous ses hôtels se ressemblent. Elle a l'air tendue, je lui demande ce qui se passe, et à mon plus grand étonnement, elle me répond : « Es ist, weil das ist der erste mal für mich »**. Son allemand n'est pas parfait, mais je comprends néanmoins qu'elle est vierge. Elle me regarde l'air inquiète, se demandant, si c'est grave. Elle a dû lire dans les journaux que mon pire souvenir d'adolescence c'était ma première relation sexuelle, et elle doit paniquer, que je la rejette, à cause de son manque d'expérience.

En temps normal, c'est ce que j'aurais fait, et sans aucun complexe, étant donné le désastre de ma première fois, je n'ai plus envie de revivre ça avec qui que ce soit, mais ce soir, j'ai besoin de savoir, besoin de faire l'amour à une femme, besoin de pouvoir regarder une femme en lui faisant l'amour, besoin de voir son visage se crisper, de voir sa bouche étouffer de petits gémissements. Ce soir, je serais donc le prof et elle mon élève. On arrive enfin dans ma chambre, je ne lui propose même pas à boire, je ferme doucement la porte, et commence à l'embrasser. Je remarque que ses gestes sont hésitants, peut-être n'a t'elle jamais embrassé de garçon de sa vie ?

Mais pourtant elle a l'air âgée, ce n'est pas possible. Je lui demande entre deux baisers, quel âge elle a. Elle me répond 18 avant de se jeter sur moi. Je lui enlève son gros pull et découvre un superbe chemisier, qui lui fait une taille de guêpe. L'excitation monte enfin en moi. Elle n'a pas totalement disparu. Je prends mon temps, pour que mon désir arrive à son paroxysme. Elle le prend comme une marque de douceur et d'affection dûe à son, ce que je suppose, être son plus gros secret. Mais il n'en est rien. Au fil des minutes et des caresses, elle prend confiance en elle, et me surprend même. Finalement mon flair ne m'a pas trahi, j'ai bien choisi.
Spoiler:
Elle m'attrape le dos et y presse ses mains, elle veut que j'accélère. Je la vois se mordre la lèvre inférieure... Ce geste pourtant si anodin, me rappelle Bill... Bill... Mon esprit s'évade quelques secondes jusqu'à ce que je me rende compte que d'une seconde à l'autre, elle risque de crier et de réveiller Bill.
Spoiler:

On continue de faire l'amour toute la nuit, au moins six, ou peut-être sept fois, et à chaque fois elle devient de plus en plus douée, je crois qu'elle a compris le truc. Malgré tout le plaisir qu'elle m'apporte, je ne peux détacher mon esprit de Bill. Les sensations étaient avec lui, plus intenses, plus douces, là je sens qu'il me manque quelque chose. Que même si j'ai du plaisir, il n'est pas entier. Pourtant aucun homme, hormis Bill ne m'attire vraiment. Je ne dis pas que je ne suis pas capable de distinguer un homme moche, d'un homme séduisant, mais si l'un d'eux s'approche de moi, je crois que je hurle.

Est-il alors possible d'être attiré, par un seul homme et par toutes les femmes ?

La question me traverse l'esprit tandis que je fais l'amour avec cette fille. D'ailleurs, je ne sais même pas comment elle s'appelle. Mais cela n'a pas d'importance. Une fois notre belle nuit d'amour terminée, je lui demande si elle veut quelque chose, à manger, à boire, si elle reste dormir ici. Mais elle ne comprend pas ce que je dis, et commence à se rhabiller. Elle n'a pas l'air triste de partir, elle est comme la première fois que je l'ai vue, le regard plein de tristesse, mais en même temps qui exprime tellement de choses, qu'on arrive pas à distinguer ce qui peut bien se passer dans sa tête. Elle est maintenant prête à partir, je n'essaye même pas de la retenir, car cette fuite m'arrange, après tout, grâce à ça, Bill ne saura jamais ce que j'ai fait cette nuit, il ne verra pas cette fille à mes côtés, quand il viendra me réveiller. Elle s'apprête à ouvrir la porte, quand prise d'une sorte de pulsion, elle se retourne et me dit « viel danke für alles, ich weiß nicht, wo du bist, aber danke, und Leb wohl »* et elle s'en va à jamais sur ces quelques mots. Sans rien me demander en échange. Je suis troublé, mais en même temps je l'admire, et l'apprécie un peu plus pour son geste. Je m'endors sur la douce pensée que Bill n'en saura jamais rien, et que je suis maintenant sûr, d'aimer toutes les femmes et un seul homme.
Il y a des jours comme ça, où sans le savoir vraiment on fait des choses, alors qu'on sait pertinemment, que ça va nous détruire... A croire que l'Homme aime souffrir... Se plait à faire des choix qu'il va regretter toute sa vie...

*Merci pour tout, je ne sais pas qui tu es, mais merci pour tout et Adieu...

** c'est parce que c'est la 1ère fois pour moi


Dernière édition par Bibo le Mer 26 Mar - 14:34, édité 1 fois
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