[TS OK FINI] Petite annonce (Attention LEMON)

bon y a que moua de perverse par ici ^^
je continue doucement mais sûrement de poster mes textes en espérant que ça vous plaise toujours

titre : TS : petite annonce
Validé par : élodie et superbrune
résumé : Bill passe une petite annonce sur un site de réalisation de fantasme ...
warning : bin y a que ça, c'est un lemon ...

Pov Bill

Et voilà, qui est fait, avec ça, je vais sûrement avoir des réponses.
J’appuie ou pas ? Voilà, maintenant que je me suis bien appliqué à écrire mon annonce, j’hésite au moment cruciale... C’est trop bête, mais j’ai peur de tomber sur un barge, peur qu’on me reconnaisse, mais en même temps, c’est ça qui est existant.
Allez, j’appuie : ENVOYER.
Merde ! la porte s’ouvre !
Remerde ! c’est Tom !
Et moi qui suis en tailleur sur le lit, l’ordi devant moi.
Merde ! envoie toi !
Il faut que je trouve le moyen de détourner son attention le temps que ce putain de truc s’envoie ! mais pourquoi il faut que ça prenne autant de temps ?
Bon, réfléchie au lieu de regarder anxieux ton écran ... c’est pas discret.... il va tout de suite savoir que tu caches quelque chose.
Bon, que faire... ha oui ! lui demander pourquoi il est là. Prenons un air détaché : « Salut Tom, qu’es-ce que tu fou ici ? ».
Merde, je suis trop con. C’est aussi CA chambre. merde, je rougie, merde, j’arrête pas de dire merde, je suis trop vulgaire.
Merde je tremble, fait chier ! et cette page qui se charge pas ! mais c’est pas possible ! connections de merde ! je suis une rock star et je suis même pas capable d’avoir une connections qui marche !
Gouille ordi de merde !
« Bien je venais voir ce que tu faisais de beau et te dire que c’est l’heure de mangerrrrrrrrrrrr !!! ».
ha oui, manger ! c’est pas bête ça ! en plus j’ai trop faim, ça tombe trop bien. Et la page vient enfin de charger, j’ai le droit à un super message tout en rose qui me dit : Jeune Androgyne Allemand Votre demande à bien été prise en compte, nous vous contacterons par mail, si un de nos utilisateurs réponds à votre demande.
Aller juste le temps de fermer l’ordi avant que mon frère préféré vienne voir ce que je faisais de si passionnant dessus. Et un grand sourire à mon frère préféré (notez j’en ai qu’un c’est donc hyper simple) et on va manger, je le prends même par la main pour être certain qu’il me suis et ne retourne pas sur mon ordi voir ce que trafiquais.
Et je lui dis en riant : « aller morfale on va manger ! ». faut dire quand il s’agit de manger je suis trop enthousiaste et lui aussi (logique me direz vous).

Pov Tom

Y a un truc vraiment pas net ici. Manger m’aide à réfléchir et plus j’y pense, plus je trouve son comportement très louche. Il devait forcément être entrain de faire quelque chose d’interdit, peut-être un site de cul. Oui, c’est ça, le seul truc dont il peut avoir honte et qui aurait pu le faire rougir comme ça, c’est en rapport avec du sexe. Mais qu’es-ce qu’il pouvait bien faire. Faut que j’en ai le cœur net. Bill est trop occupé à manger en me faisant de grands sourire et il se méfie pas quand je lui dis que je vais piser. J’arrive directement dans notre chambre, l’ordi est toujours posé sur le lit, je sais que je dois me dépêcher, de peut pas rester 2h aux chiottes. J’ouvre l’ordi et là je tombe sur un message que je ne comprends pas, un truc en rapport avec une annonce. En bas de la page, y a marqué : voulez-vous supprimer/voir/éditer votre annonce. Je trouve tout ça de plus en plus louche, Bill se cherche une copine par Internet ? je clique sur Voir.
Et là, mon cœur loupe quelques battements, la page qui s’affiche et rose avec des hommes et des femmes à moitiés nus dans des positions et des situations plus qu’étrange. Y a une infirmière nu sous sa blouse, 2 personnes nus dans une cabine téléphonique, un mec déguiser en chien avec une femme qui le fouette. Bref que des trucs hyper trash, enfin pour Bill, qui est le synonyme de la pureté et de l’innocence et qui se cache le visage quand dans un film il n’y a ne serais-ce qu’un baiser approfondi. En fait c’est un site de fantasme, l’adresse c’est : faitedevotrefantasmeuneréalité.com pas très original comme nom. Voyons le fantasme du frangin.


« Jeune Androgyne de 18ans cherche un partenaire masculin, pour lui faire l’amour en pleine nuit sous la pluie, dans un endroit malfamé voir abandonné comme sous un vieux pont, ou dans un petit tunnel à peine éclairé et si possible qui fuit.
Je ne souhaite pas voir le visage de mon « violeur » et je ne veux pas qu’il voit le mien, c’est pourquoi j’aimerais que l’on porte des masques. Et j’aimerais que tout de suite après m’avoir fait l’amour il parte sans se retourner ».

Alors là. Je suis sur le cul, je ne comprend pas comment mon Bill peut avoir envie de perdre sa virginité comme ça ! et en plus avec un inconnu dans ses conditions, franchement sa m’échappe, c’est pas mon Bill, c’est pas celui que je connais, c’est impossible. Mon cerveau réfléchie à 100 à l’heure, il faut que je trouves une idée, une brillante idée. Supprimer son annonce ? non, il le remarquerait et je suis pas censé savoir ... après, ça va faire un scandale parce que j’ai pas respecter son intimité... le séquestré ? non, j’y arriverais pas et ça me gâcherais la vie aussi... l’obliger à avouer ? ué mais sous qu’elle prétexte... comment faire avouer quelque chose à quelqu’un quand officiellement on sait rien ?
Mauvaises idées... réfléchit Tom, t’as plus de temps ...
Rassemble tes idées, je suis sûr d’une chose : je ne peux pas le laisser faire ça, même si je ne suis pas censé être au courant, il faut donc que j’empêche ça, je ne veux pas que sa se passe mal, je ne veux pas qu’on le reconnaisse, ça serait la fin de tokio hotel, la fin du rêve, le début du scandale. Mais il pensait à quoi lui ? Pourquoi il m’en parle pas ?
ha peut-être parce que c’est moi qui le charrie tout le temps avec sa virginité.
C’est peut-être de ma faute alors...
Il faut que j’arrange ça, je ne peux pas laisser faire ça.
Faut que je m’inscrive sur ce site et que je réponde à son annonce. Voilà l’idée de géni ! Tom t’es trop fort ! Bon baiser avec un mec m’a jamais fait fantasmé, et je dois dire que baiser mon frère me répugne un peu, mais je ne supporterais qu’on lui fasse du mal, et le seul moyen de s’en assurer c’est que je le fasse moi, je serais doux, attentif, et il aura la plus belle première fois de sa vie. Ma décision est prise, ce soir je répond à son annonce, quand il sera sous la douche.




Haaaaa je suis trop content ! j’ai déjà une réponse ! c’est trop bien ! voyons voir ce que ça dit.

Bonjour Jeune Androgyne Allemand, vous avez reçu une réponse à votre fantasme.
Salut Jeune Androgyne Allemand, voilà, ton fantasme me plait bien, et j’ai bien envie de t’aider à le réaliser. Si tu es intéressé, Rendez vous, Vendredi 14, 23H10 au vieux pont derrière la Kursplätze à Magdeburg, y a jamais personne le soir. Et si ce soir là, il ne pleut pas, je te recontacterais.
Ton réalisateur de fantasme.

Mon réalisateur de fantasme. Ça me plait bien, je vais accepter.

J’ai passé une semaine à attendre plus que tout ce rendez-vous, a espéré qu’il pleuve le 14, à regarder la météo, à acheter le bandeau qui va me servir de masque, à choisir mes habilles, je veux que tout soit parfait. C’est vrai, tout le monde n’a pas la chance de planifier sa première fois. Vous vous demandez peut-être pourquoi, j’ai choisi ça comme fantasme, parce que c’est une de mes plus grande peur, me faire violer (et pourtant, je suis pas une fille, mais on le pense souvent, alors dans la rue, j’ai le droit à des sifflements désagréables) et comme ça personne ne saura que j’étais vierge (même s’ils s’en doutent tous), personne ne saura que c’est moi, et personne ne saura jamais que bill kaulitz à perdu sa virginité dans un vieux coin sombre de Magdeburg par une nuit froide sous la pluie. Et pis le meilleurs moyen de se débarrassé d’une phobie c’est de l’affronter et c’est ce que je fais. Tom ne se doute de rien, il agit comme à son habitude, pour lui rien n’a changé, et moi j’essaye de pas paraître trop impatient, trop excité pour pas attirer l’attention sur moi, et je crois que ça marche, mais j’aimerais trop lui dire, qu’il partage ma joie et mon impatience, mais je peux pas lui dire, parce qu’il n’accepterait jamais de me soutenir, et d’être content pour moi, il me dirait que c’est trop dangereux et me séquestrerait à la maison pour pas que je partes.

Ça y ai, on est enfin le 14 ! le jour de tout mes fantasmes, haaa je suis trop content ! en plus ce soir on a pas de concert, pas de promo, pas de tournée, pas de photos, on est tranquillement à la maison. J’ai déjà prévenu que ce soir je ne serais pas là, que j’allais au ciné et boire un verre en charmante compagnie. Maman a souri à cette idée, et Tom m’a questionné pour essayer de savoir qui c’était, pour avoir des détails, détails que je me suis empressé de lui donner, parce que je ne veux pas qu’il me suive ou me harcèle trop longtemps. Je ne veux pas que mon plan tombe à l’eau.
Les heures passaient et bill était de plus en plus impatient, joyeux, excité. Malheureusement ce soir là il ne plue pas, donc pas de rendez-vous. Quand sa mère lui demanda pourquoi il n’était pas partie rejoindre cette fille et pourquoi il avait l’air si triste, il répondit juste qu’elle avait annulé et que leur rendez-vous serait reporter. Devant la mine déconfite de son fils, Simone se dit que cette fille devait vraiment être importante pour lui pour réussir à le mettre dans un état pareil.Tom lui se moqua gentiment, en disant qu’il n’avait décidément pas de chance avec les filles et que jamais aucune fille n’avait annulé un rendez-vous avec lui. Bill allait vérifier toutes les heures ses mails, pour voir s’il y en avait un nouveau de son réalisateur de fantasme. Mais durant plusieurs jours rien ne vient. Aucun mail, aucun nouveau rendez-vous. Le moral de bill était au plus bas.
Tout le groupe en compatissait, bill n’avait plus la même passion, et personne ne savait pourquoi.
Le 21 au soir, son rêve se réalisa enfin, il avait une réponse. Courte certes, mais il se rattacha à cet espoir, à ses quelques mots : « rendez-vous même endroit, même heure, le 29. Ton réalisateur de fantasme. ».

j'aime bien le concept

suite?

merci suite ? bien sur
mais je sais pas si je la met se soir
on verra

oooh fais pas ta sadique (a)

sache que je suis sadique ...
en plus j'ai qu'une lectrice, c'est pas motivant ....(a)

ah. c'est une fic que j'ai pas lue. et j'adhère, j'adore. la suite??

haaa toua ici !! et en plus pas lue ???
tu me prends par les sentiments là ....

Citation :

Tom ne se doute de rien

C'est ce que tu crois, MOUHAHAHA


AHHH Tu es une sadique, je veux la suite Oo'
et je veux un lemon, je suis en manque :'(


S'il te plaît, je me mets à genoux


En tout cas j'aime bien l'idée et tout

TADAMMMMMMMM la suiteee

J'AI RIEN MIS EN SPOILER LA FLEMME -_- et je vois pas quoi mettre -_-
alors tant pis -_-


Bill retrouva instantanément sa joie de vivre et son enthousiasme habituel.
Le 29 au soir, il prétexta un nouveau rendez-vous, et personne ne lui demanda plus d’explication.
A 23h00, Bill était au rendez-vous. Il pleuvait des cordes ce soir là, l’air de l’hiver était tellement glacé que la différence de température entre le pluie et le sol, créait une douce buée qui rendais l’atmosphère encore plus sordide. Les faibles lampadaires n’éclairaient que la moitié de l’impasse. Bill avait froid, il tremblait de tout son être, les membres étaient engourdis, le bout de ses doigts était rouge, et chacune de ses respirations laissait échapper un nuage de fumé. Il tremblait, il avait froid, il était trempé, et pourtant il était là, tout seul au milieu de la nuit, sans que personne ne sache ou il est. Il fut soudain prit d’une peur incontrôlable : mais comment avait-t-il pu faire une chose pareil ? lui Bill Kaulitz ? se mettre lui-même dans une telle situation ? tout seul sous la pluie, transit de froid à attendre un inconnue qui ne viendrait peut-être jamais ? il fut prit d’un rire nerveux en se souvenant de son excitation de ses derniers jours. Tout ça pour ça.
23H11 et toujours rien, il regarda pour la 20ème fois depuis 23H10, son portable, le temps avançait-il toujours aussi doucement ?
Grelottant dans sa veste inadaptée, il se décida à attendre encore un peu, après tout son inconnu n’avait peut-être pas la même heure que lui. Il opta pour partir vers 30.
La pluie devenait de plus en plus forte et la vapeur de plus en plus dense, les cheveux trempés d’avoir marché sous la pluie avaient fait couler son maquillage.
23H32, toujours personne. En désespoir de cause, bill s’apprêta à partir, quand il distingua une ombre à travers l’épaisse brune, une ombre qui semblait foncer tête baissée vers lui. Son cœur s’accéléra, c’était sûrement lui, en tout cas, il l’espérait très fort.

L’homme qui avançait vers lui était grand, mince et élancé. Il portait un jean tout ce qu’il a de plus classique, et un long manteau qui flottait derrière lui. Il n’arrivait pas à distinguer les traits de son visage, ni même la couleur de ses yeux ou celle de ses cheveux.

Quand l’inconnu fût assez près de lui, bill lui demanda s’il était bien son réalisateur de fantasme, et le salua. Mais il n’obtient aucune réponse. L’homme se contenta de lui sourire, son masque faisait peur, il recouvrait tout son visage, et il n’y avait qu’une petite ouverture pour la bouche et les yeux, bill n’en vit même pas une pour respirer. Son bel inconnu retira son manteau, et entreprit de l’embrasser, toujours sans un mot.
Au contact de ses lèvres mouillées, bill tressaillit. Son inconnu le plaqua contre le mur miteux du vieux pont pour mieux l’embrasser, pour mieux le dominer. Bill avait peur, mais sans savoir pourquoi il avait confiance en cet homme qui était entrain de l’embrasser, entrain de caresser son corps. Son corps se réchauffe, il soupire de plaisir, il ne sent même plus le froid, il sent juste les mains chaudes et puissantes de cet homme qui le caresse, il n’entend même plus la douce berceuse de la pluie qui tombe, il n’est plus conscient de rien, il subit. On dirait qu’il li dans ses pensées. Il lui retire son tee-shirt dévoilant ainsi son tatouage, que n’importe qui aurait pu reconnaître, mais à ce moment là, bill ne s’en soucie pas, il est prisonnier des baisers de son assaillant. Jamais il n’aurait pensé qu’une caresse, que des baisers procuraient autant de sensations différentes et puissantes.
L’inconnu embrasse son visage tandis que sa main, va doucement s’aventurer dans le boxer ultra moulant de Bill.
Il hoquette dans la bouche de l’inconnu au moment où celui-ci commence à prendre en main son sexe. Leurs souffles se mélangent, leurs langues jouent au chat et à la souris. Et bill se risque à passer la main sur le gros pull et le tee-shirt de son inconnu, mais aussitôt celui-ci recule. Bill ne comprend pas, ouvre les yeux et regarde la silhouette noir de l’inconnu, qui lui fait non de la tête. Bill comprend qu’il est condamné à subir sans pouvoir toucher, sans pouvoir procurer du plaisir à son inconnu. Sans qu’il sache comment, bill se retrouve les vêtements sur les chevilles, et la bouche de l’inconnu à 2cm de son sexe en érection. On dirait qu’il l’admire. Le corps de bill est tellement chaud, qu’on aurait l’impression qu’il fume, le froid a totalement disparut pour lui, même les fines gouttes d’eau qui glisse du mur sur son dos, ne lui font plus d’effet. Il ferme les yeux et attend, mais son inconnu n’a toujours pas bougé, comme figé : suce moi.... implore bill.
L’inconnu s’exécute. Et bill ne peut retenir un hurlement, un hurlement à lui arracher les cordes vocales, c’est tellement bon, trop bon, ses jambes ne le tiennent plus, alors il se libère une jambe et la passe par dessus l’épaule de l’inconnu, pour être soutenu. Et l’inconnu suce, encore et encore, mordille, caresse, aspire, griffe, enroule sa langue autour de sa verge. Les va et viens se font de plus en plus rapides, bill hurle toujours son plaisir et fini par se libérer. Mais son inconnu recrache le liquide blanchâtre. Bill alète, il ne sait plus où il est, qui il est, il a ressentit trop de plaisir.
Il sursaute, en se rendant compte que son bel inconnu n’en a pas fini avec lui, il a maintenant le visage collé contre le mur et ses fesses sont écartés, la langue de l’inconnu lui lèche l’anus, pour l’humidifier, bill a honte, honte que son inconnu soit entrain de faire une chose aussi dégoûtante et il espère qu’il c’est bien nettoyer, qu’il n’y a pas des résidu d’odeur ou d’excréments. Mais c’est tellement bon, qu’il en oubli totalement ses futilités, sa bouche est ouverte contre le mur comme s’il allait l’embrasser, sa respiration est rapide, et une goutte de pluie infiltrée glisse le long de son visage, et dans sa bouche.
Une fois que l’inconnu estime que bill est assez préparer, il lui fait sucer 2 doigts, que bill s’applique à humidifier. Parce qu’avant de faire tout ça, bill s’est renseigné sur Internet, sur comment les homosexuels faisait l’amour, il ne voulait pas avoir l’air trop bête, et c’est comme ça qu’il a apprit que certaines personne enfonce d’abord des doigts dans l’anus, pour s’habituer à une présence extérieur, avant de remplacer les doigts par le sexe.
L’inconnu est doux et il prend son temps rentrant un doigt après l’autre, et les humidifiant toujours plus pour en faciliter le passage. Bill lui fait signe que c’est bon il peut y aller. Alors le bel inconnu, retourne bill, pour voir son visage, et bill peut apercevoir le sexe de l’inconnu qui dépasse de sa tirette ouverte. Bill a peur, mais il a confiance en l’inconnu, pour une raison qu’il ignore, peut-être parce qu’il lui a toujours fait du bien, parce qu’il est doux, parce qu’on dirait qu’il sait que c’est sa première fois et qu’il veut lui laisser un bon souvenir. Les pensées de bill vagabondes, mais l’intrusion de la verge de l’inconnu en lui, le fait redescendre sur terre. Il hurle, de plaisir, de douleur, de joie, de peine... de tout à la fois. C’est chaud, c’est doux, ça fait un peu mal, mais il s’est enfoncé d’un coup et à toucher sa prostate du 1er coup, le propulsant encore plus loin dans son plaisir, au delà encore de ce qu’il avait ressentit pendant la fellation.
Peut-on mourir de plaisir ?
peut-t-on étouffer d’amour ?
peut-on humainement ressentir autant de plaisir ?
Bill n’en sait rien, mais en cet instant, il ne peut même plus hurler, sa voix ne répond plus, il est transporté dans un autre monde, une autre dimension peut-être, des étoiles pleins la tête. Les coups de bassins se font de plus en plus brutaux, de plus en plus profond, de plus en plus rapide, bill en pleure de bonheur, de plaisir, il a la bouche ouverte, les yeux fermés, son corps est secouer de spams, il ne contrôle plus rien, et le sexe de son inconnu atteins à chaque fois sa prostate, et gonfle encore en lui. L’inconnu n’a toujours émie un seul son, se mordant la lèvre pour ne pas laisser exploser son plaisir, se concentrant le plus possible sur le plaisir de bill. Il fini par jouir et déposer son visage dans le creux du cou de bill. Il alète, il est perdu, désorienter. Mais il doit se ressaisir et vite, même si c’est dur, même si il aimerait rester là encore des heures, même s’il a adoré faire l’amour a son frère, il sait qu’il doit partir. Il ne l’a pas reconnu, il ne faudrait pas tout gâcher maintenant. Alors en silence il se retire et se rhabille. Bill est perdu, il a tellement adoré, il a tellement envie de recommencer, tout de suite si c’était possible. Il aimerait revoir cet inconnu, savoir qui sait. Il en oublie toute protection, il en oublie tout ce qu’il s’était promis, il oublie qui il est et défait son bandeau, et arrive à articuler : je suis Bill Kaulitz, je ne sais pas qui tu es, mais j’aimerais te revoir accepte s’il te plait. Dit moi qui tu es, je t’en prit, mais l’inconnu est déjà partie et sa silhouette disparaît sous la pluie battante. Bill hurle plus fort, mais l’inconnu ne l’entend plus, alors il tente de courir pour le rattraper, mais il ne peut pas avec une jambe de pantalon. Alors il se rhabille le plus vite possible et cours sous la pluie là ou il a vu l’ombre partir. Mais c’est peine perdu, il ne la retrouvera jamais. Bill est tout seul, sous la pluie en pleine nuit sous un lampadaire, trempé jusqu’au os, mais heureux, heureux comme il ne l’a jamais été. La pluie est froide, mais bill s’en fiche, il est encore sur son nuage, il est encore dans son monde, alors il écarte les bras en croix, il balance sa tête en arrière et laisse l’eau couler sur lui. Il a besoin de sentir qu’il n’a pas rêvé, que tout cela était bien réel, cette ruelle, cet inconnu. Tout.
Il sait que jamais il ne pourra oublier ce moment et que jamais rien ne pourra jamais l’égaler. Alors il se met en tête une idée, totalement irréalisable : retrouver par tous les moyens cet inconnu et lui faire l’amour.

Il est de ces baisers qu’il est bon de nier.
De ces souvenirs trop tendre pour rester les derniers.
Des étreintes d’un instant au milieu d’au revoir.
Emotion et espoir… frustration puis cauchemar.

Il est de ces espoirs qu’il est bon d’oublier.
Des passages de la vie nous soudant au passé.
Tel l’adieu d’un amour, d’une minute, ou d’une vie.
D’un regret de toujours qui condamne à l’envie

Mais le cœur à lui seul peut transformer l’esprit.
L’obligeant à troubler de fantasmes nos nuits.
A rêver des blessures qu’à trop vouloir panser.
On regarde tranquillement pour les laisser saigner.

Car il est des baisers qu’il vaut mieux ressasser.
De ces souvenirs trop tendre qui m’empêches d’avancer.

Trop joli, magnifiquement décrit. plein de délicatesse. merci.

La suite??

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH

* DEAD *

Je commenterai quand je m'en remettrai heiin

contente que ca vous plaise (rougie)
à tel point que vous êtes incapable de faire un com constructif ^^
nan pas de suite *moua sadique ?*
j'ai déjà mis 2 suite today ... ça suffis

alors superbrune ? ce manque de lemon ? j'espère que se lemon soft ta plue ^^
je comprends pas comment on peut être en manque de lemon ... moua je vis au pardis des perverses, sur un fo' avec que des lemons ou presque, j'en ai au moins une cinquantaine que j'ai pas encore lue ... je suis prête d'être en manque et j'en suis ravie ^^je supporterais pas je crois ^^ (d'être en manque de lemon bien sur)

j'attends ton com constructif ^^
contente aussi que mon style plaise (enfin sur 2 extrait de fic' en tout cas ... vu que personne est aller lire mes darry ^^), en espérant vous revoir très vite avec mes autres texte ^^ (mais pour ça faut être validé ... d'ailleurs j'me demande si beaucoup de gens ont été non validé, en même temps le fo' à que quelques jours ...)

rien a voir, mais c'est mon topic' alors je fais du HS, contine avait été rejetée par le binôme que j'avais choisi sur sekunde (ou alors c'était encore l'époque de Th.fr, enfin ça change rien)^^(furtiV et chimère je crois)
je trouves ça marrant que sur un autre fo' se soit des modofic' de sekunde qui me valide ^^*fin du hs*

la suite demain

Bibo a écrit:

contente que ca vous plaise (rougie)
à tel point que vous êtes incapable de faire un com constructif ^^
nan pas de suite *moua sadique ?*
j'ai déjà mis 2 suite today ... ça suffis

alors superbrune ? ce manque de lemon ? j'espère que se lemon soft ta plue ^^
je comprends pas comment on peut être en manque de lemon ... moua je vis au pardis des perverses, sur un fo' avec que des lemons ou presque, j'en ai au moins une cinquantaine que j'ai pas encore lue ... je suis prête d'être en manque et j'en suis ravie ^^je supporterais pas je crois ^^ (d'être en manque de lemon bien sur)

j'attends ton com constructif ^^
contente aussi que mon style plaise (enfin sur 2 extrait de fic' en tout cas ... vu que personne est aller lire mes darry ^^), en espérant vous revoir très vite avec mes autres texte ^^ (mais pour ça faut être validé ... d'ailleurs j'me demande si beaucoup de gens ont été non validé, en même temps le fo' à que quelques jours ...)

rien a voir, mais c'est mon topic' alors je fais du HS, contine avait été rejetée par le binôme que j'avais choisi sur sekunde (ou alors c'était encore l'époque de Th.fr, enfin ça change rien)^^(furtiV et chimère je crois)
je trouves ça marrant que sur un autre fo' se soit des modofic' de sekunde qui me valide ^^*fin du hs*

la suite demain

Hum tu peux me passer ton forum avec les lemons là ?

Oui mais c'était il y a longtemps, puis des binômes sont plus durs que d'autres je ne sais pas pourquoi, mais bon voilà ^_^'

ah.

attends je m'en remet.




EDIT : bah non toujours pas remise.
je veux bien ton Forum *_______*

nan, mon paradis, je le donne pas à n'importe qui ... je le donne qu'à de vrai perverses, pure et dure, et incurable ...
parce qu'en ce moment y a trop de nouvelles sur ce forum et ca fait chier les gens ^^
un indice : ça à un rapport avec nok', si vous savez qui c'est et si vous avez lue sa fic' vous avez une chance de le trouver ...

sinon la suite ce soir ou cette aprèm' dépends quand je serais seule ...
mais en attendant j'ai poster le chap 10 de contine

on peut le trouver via le fo' de Nok' ?



- sadique -

je suis sadique, on peut trouver mon paradis, via la fic'de nok' ...

Bibo tu m'as faite une fausse joie. allé la suiteeeeeeee

looool désolé ^^
vraiment
la suite ?
deux secondes je la cherche

Pov Bill

Deux jours, Deux jours que ce merveilleux moment est fini. Mon corps en redemande, encore et encore. Je suis devenu accros à ce type que je connais même pas, dont j’ai même pas vu le visage, ni même pas entendu la voix. Il sait qui je suis, je lui ai dit, d’ailleurs j’ai peut-être fait une grosse connerie, non seulement en allant sur ce site mais aussi en lui donnant mon prénom et je m’attends à voir la nouvelle dans tous les journaux, même si a la limite il n’a pas de preuve.

Comment peut-on devenir amoureux, ou en tout cas sexuellement dépendant de quelqu’un qu’on a vu que quelques heures ? Je deviens fou, je tourne en rond le problème dans ma tête, et la seule solution qui me vient à l’esprit c’est qu’il faut que je le retrouve, si lui ne me cherche pas moi je le trouverai.

Alors je décide de retourner à la base, au commencement : le site. J’écris au webmaster ou à je sais pas qui, et je lui demande plus de précisions, une quelconque information sur mon inconnu, mais aucun moyen d’en obtenir. Pour des raisons de sécurité toutes les informations sont confidentielles, et une fois que le fantasme à été réalisé elles sont détruites.
Je n’ai donc aucun moyen de le retrouver par là, alors je rédige une nouvelle annonce ou je dis :

Jeune Androgyne Allemand recherche activement son Réalisateur de fantasme, pour une nouvelle nuit torride. Contacte moi, je suis en manque de toi et je veux te faire l’amour comme tu me l’as fait.

J’ai reçu pleins de réponses de pervers qui veulent une nuit torride avec moi. Et a chaque nouveau mail mon cœur s’emballait, rempli d’espoir. Mais aucun signe de vie de mon réalisateur de fantasme. En surfant sur le site et dans les profils, j’ai vu que son profil a été supprimé, je pense qu’il s’est désinscrit. J’ai essayé de lui renvoyer un mail mais il m’est revenu en adresse mail inconnue. A croire qu’il a disparu. Mais je ne perds pas espoir, je baiserai tous les mecs de la région s’il le faut, mais je le retrouverai. Même si c’est la dernière chose que je ferrai, je me le suis promis. C’est dingue de se faire de telles promesses, surtout pour ça, surtout quand on n’est pas sûr d’y arrivé, mais je dois le faire, je le sais, je le sens …


Pov Tom


Merde, je l’ai fait. J’arrive pas à le croire, j’ai baisé mon frère ! j’ai baisé Bill, MON Bill et le pire c’est que j’ai aimé ça... j’ai aimer être en lui, j’ai aimé caresser son corps, j’ai aimé le faire gémir, j’ai aimer sentir son souffle contre mon cou, j’ai aimer le sentir frissonner sous moi, sous mes caresses, j’ai aimé lui donner tellement de plaisir, j’ai aimer l’embrasser, j’ai aimer son goût, son odeur, j’ai aimé la situation, le lieu. J’ai aimé être sa première fois, même s’il ne sait pas que c’est moi. J’ai aimé le voir rentrer trempé des pieds à la tête, les joues toutes rouges mais grelottant de froid, les yeux dans le vide, balbutiant une excuse bidon pour expliquer son état déplorable. J’ai aimé entendre le bruit de l’eau chaude de sa douche que j’imaginais glisser sur son corps, j’ai aimé entendre ses doux gémissements alors qu’il se caressait en repensant à cette nuit. J’ai aimé le voir à deux heures du mat’ devant un chocolat chaud, les yeux toujours pleins d’étoiles. J’ai aimé voir ce bonheur et cette plénitude qu’il dégageait. Et j’ai aimé m’en savoir responsable.

Mais, ce n’est pas bien ... c’est immoral, c’est trop gay, et je ne suis pas gay, je l’ai juste fait pour lui rendre service, jamais ne recommencerai, jamais je ne lui avouerai que c’était moi, que je savais, que je l’ai baisé en toute conscience, jamais je ne lui avouerai que j’ai violé son intimité, sa vie privée, jamais ...
Même si je le vois triste, même si ce manque me bouffe, même si mon corps m’en réclame plus, même si mon cœur en veut encore, ma tête me dit non.


Le temps passe, la vie suit son cours, le groupe, la musique, la tournée, les fans, le sexe, les fêtes, le quotidien reprend le dessus.

Fin Pov

Mais ni l’un ni l’autre n’a oublié cette nuit, bien sûr ils n’en ont jamais parlé ensemble, Bill a tenu sa promesse et tous les soirs baise avec un autre mec, toujours très discrètement, pour ne pas que la rumeur se répande, d’ailleurs il en vient à douter d’être gay, tous ces mecs le dégoûtent, mais il faut bien ça pour retrouver le bon, le seul, dont il n’aurait jamais envie...

En attendant, Bill se laisse sucer, domine même de temps à autre, et perfectionne ses techniques pour le jour où il le retrouvera, pour le jour où il lui fera l’amour, il veut le faire hurler, mourir de plaisir, il veut être le meilleur coup de son inconnu, que plus jamais il n’ait envie d’aller voir ailleurs, il veut que sa nuit avec lui reste gravée dans sa mémoire, dans son âme, dans son cœur, il veut qu’il devienne accro à lui comme il l’est à lui ...

Quand à Tom, il est fidèle à lui même, il baise toujours autant de filles, mais il se surprend à les prendre de plus en plus ressemblantes à Bill, il se surprend même à les sodomiser, pour retrouver cette sensation, cette étroitesse, cette chaleur, cette compression, mais ce n’est pas pareil, il se surprend même à leur faire l’amour en pensant à bill, en imaginant qu’il est là, avec lui, sous lui... Les premières nuits, il n’y pensait pas vraiment, puis cette idée, ces sensations, ces images de lui et son frère ont commencées à s'immiscer de plus en plus souvent, à être de plus en plus présentes, jusqu’à ne plus pouvoir être refoulées. Ces pensées l’écoeurent parce que oui, il ne sera pas dit que Tom Kaulitz, le plus grand dragueur de son temps, soit gay et en plus avec son frère. Alors il s’éloigne de plus en plus de lui, il ne l’ignore pas, mais chacun vie sa vie, ils ne se racontent plus grand chose sur leurs vies privées. Ce n’est plus comme avant, du temps où ils se disaient tout.

Chacun sait ce que fait l’autre de ses nuits et Tom préfère ne rien savoir, il est jaloux, jaloux de tous ces mecs qui baisent Bill, qui le font crier, qui le font jouir, qui se déversent en lui, qui lui laissent des marques sur le corps... des suçons, des griffures, qui marquent sont âmes, qui le touchent, le caressent... le lèchent, le sucent, l’aiment... Mais il ne dit rien, et se contente de regarder en silence.
Ils sont toujours proches, ils se serrent toujours dans les bras, ils se font toujours des câlins, et Tom en profite toujours pour respirer son odeur, pour se souvenir de cette nuit... Parce que même s’il refuse de l’admettre, ça lui manque. Bill lui manque. Sa chaleur, sa peau, son goût, ses cris, ses gémissements, ce vieux pont miteux, cette pluie …




POV BILL

Ça fait maintenant deux mois que j’ai fait l’amour avec lui. Deux mois que je ne fais que baiser jusqu’à en être complètement écoeuré. Deux mois que Tom et moi on ne se dit plus rien. Deux mois qu’on s’éloigne chaque seconde un peu plus. Deux mois que nos discussions sont de plus en plus banales et vides. Deux mois que tous ces petits gestes qui avant étaient affectueux, spontanés, tendres, sont devenus automatiques, machinaux, vides, creux. Deux mois qu’on n’est pas rentrés à la maison. Deux mois que je ne rêve que d’une chose : retrouver les bras protecteurs de mon double, juste pour une nuit, juste pour qu’il me rassure comme il le faisait toujours, juste pour qu’il me caresse le dos en petit cercle en me murmurant que tout vas bien, que tout ira bien, que tout s’arrangera …

Il faut vraiment que je lui parle, que je lui avoue tout. Mais c’est pas SI simple… je peux pas aller le voir et lui dire : salut Tom, tu sais quoi ? Y a deux mois je suis allé me faire violer par un inconnu et je lui ai avoué qui j’étais et depuis je fais que baiser à droite à gauche en espérant retomber sur lui, mais t’inquiète pas, j’ai pas le syndrome de Stockholm, il m’a violé, mais j’étais consentant.
Nan, je peux pas lui dire comme ça… impossible … mais comment ?
Et puis d’abord, pourquoi on s’est éloignés ? qu’es-ce qui a changé ? c’est que je ne sois plus puceau ? c’est qu’il me pense gay ? c’est que je baise plus que lui ? ou c’est moi qui ne fais plus attention à lui, tellement je ne fais que penser à LUI…

Je sais qu’il sait, ce que je fais toutes les nuits, faudrait être aveugle, mais il ne m’a jamais posé aucune question, il ne m’a jamais fait aucune remarque… Il sait que j’ai changé, il sait que quelque chose me préoccupe, il sait que je vais mal, il sait que mon comportement n’est pas normal, mais il ne cherche pas à savoir, ni à comprendre : pourquoi ?

Pour la première nuit depuis deux mois, je suis seul, aucun mec à mes côtés, seul dans cette suite royale, dans ce lit double mille fois trop grand pour une seule personne. La télé est allumée, mais je ne la regarde pas, je ne l’écoute même pas, les sons me paraissent si lointain, la langue si incompréhensible, je suis dans mon monde, dans les dédales de mes pensées, je ne contrôle rien. Il faut juste que je le voie, que je lui parle.

Mécaniquement, j’éteins la télé, prend ma clé et traverse le couloir désert de l’hôtel en priant pour qu’il soit seul. Je colle mon oreille à la porte, et entend le faible bruit de la télé, cela prouve déjà qu’il n’a pas de fille dans son lit, un poids un moins, je me sens soulagé mais mon cœur bat toujours beaucoup trop vite, les larmes me montent aux yeux… Pourquoi c’est si dur ? Je n’ai même pas encore toqué, je n’ai même pas encore commencé à lui dire, à tout lui dire, que j’en peux déjà plus. Peut-être que c’était une mauvaise idée après tout… Peut-être que je ne devrais rien lui dire, peut-être qu’il s’en fout si tout n’est plus comme avant, peut-être que c’est à lui de tout arranger. Perdu dans ces pensées, je ne réalise pas tout de suite que la porte vient de s’ouvrir, dévoilant un Tom sans casquette, mais toujours habillé.

Il me regarde, ne comprenant pas ce que je fais là, et fixant les larmes qui coulent le long de mes joues, mais il ne bouge pas. J’attends un mouvement, une réaction, j’attends qu’il se jette sur moi, qu’il me propose d’entrer, qu’il me prenne dans ses bras, qu’il me serre tellement fort que j’en étouffe, j’attend qu’il me soutienne avant que je ne m’effondre. Mais rien. Et moi qui ai tellement besoin de lui, de sa chaleur, de son odeur, de sa présence, de ses caresses, du rythme apaisant de son cœur, de sa voix rassurante, moi qui ai tellement besoin de mon grand frère.

Mon instinct prend le pas sur ma raison. Ma raison, ma fierté, mon orgueil me soufflent de partir, me soufflent qu’il ne veut plus de moi, que sinon il ne serait pas là en pleine nuit dans ce couloir à fixer mes larmes qui coulent. Et mon instinct, mon cœur, mon âme, me pousse à lui sauter dessus, à le prendre dans mes bras, à lui dire entre deux sanglots, que je l’aime que j’ai besoin de lui, que j’ai fait une connerie, que je suis perdu, que j’ai besoin de mon grand frère, que j’ai besoin de dormir avec lui ce soir. Besoin de sa chaleur, de ses bras, besoin de sentir mon dos contre son buste, besoin de sentir sa main me caresser pour me rassurer.

Alors je lui dis tout ça, je lui avoue tout, et sans un bruit, sans un mot, et toujours avec moi accroché à lui pleurant dans son cou, il se recule, me fait rentrer dans la chambre, ferme la porte, se déshabille, sans un mot, et me serre fort, très fort. Je sens ses larmes qui coulent le long de mon dos, je sens ses mains qui glissent et lui qui tente désespérément de se rattacher à moi comme si ses bras n’étaient pas assez grand pour m’enlacer, nos pleurs ont le même rythme, comme toujours lorsqu’on pleure, nos sanglots sont similaires.

On reste de longues minutes comme ça, debout au milieu de la pièce, peut-être même des heures, avant que son murmure ne brise le silence, je suis tellement désolé… voilà ce qu’il vient d’articuler. Je ne sais pas de quoi il est désolé, il y a tellement de choses, mais je lui pardonnerais tout. J’ai enfin retrouvé mon frère, mon double, mon tout, mon deuxième moi. Doucement il se détache de moi et me prend par la hanche pour m’amener sur le lit. Enfin. J’attends ce moment depuis tellement longtemps, ça me fait tellement de bien de le sentir avec moi, contre moi.

Cette chaleur, cette présence m’avait tellement manqué. On ne pleure plus, on ne dort pas non plus, on est juste là, l’un contre l’autres, comme emboîtés en position fœtale. On ne se dit rien, pas pour l’instant, il faut juste qu’on se retrouve, il faut que je me sente près, et je ne le suis pas encore. Sa main caresse mon dos, mes bras, mon torse, mes cuisses, comme avant. C’est si bon…

9h03, mes yeux, s’ouvrent doucement, je veux m’étirer, mais quelque chose me bloque, ce sont les bras de Tom enroulés autour de mon ventre qui me tiennent fermement. Je souris et me retourne le plus doucement possible, pour voir son visage. Il est réveillé et ça ne me surprend pas, on a toujours été synchro sur tout.

La confiance, la tendresse, l’affection, la complicité, voilà ce qui me manquait depuis deux mois, voilà ce que j’avais perdu. Je vais tout lui dire, tout lui raconter, depuis le premier jour, depuis ma honte, et mon angoisse, jusqu’à ma promesse et aux moyens un peu stupides que j’utilise pour la tenir. Il ne n’interrompt pas, il est toujours là, face à moi, bienveillant, ses yeux ne laisse filtrer aucune émotion, sauf quand je lui raconte ma première fois, mes sensations, mes émotions, mon ressenti. Finalement c’était pas si compliqué, et ça fait tellement de bien de se libérer de ce poids.


POV TOM

Ça y est, il m’a tout déballé, il m’a tout avoué, depuis le début. Je l’écoute raconter les détails de ses sensations, je l’écoute parler de cette nuit magique avec cet inconnu. Je ne dis rien, je me contente de le regarder, sans bouger, sans doute figé par la justesse de ses sentiments, par leur intensité, par leur beauté, parce qu’il vient de mettre des mots sur ce qui m’obsède depuis maintenant deux mois, et il le fait avec une telle facilité, c’est déconcertant. Il a toujours eu des facilités pour exprimer les sentiments. On ressent la même chose, je trouve ça étonnant à chaque fois.
Il me regarde avide de réponse, il a peur que je le juge, que je le renie, que je m’énerve de son inconscience, que je l’engueule d’avoir fait ce qu’il a fait, et je sais que c’est ce que je devrais faire, je sais qu’il n’attend que ça, mais je ne peux pas, comment veut-il que je réagisse ?

O.M.G!! je l'avais déjà lu mais je ne m'en lasse pas!! J'adore!!!!!
Donc...EUH SUITE?

j'aime toujours autant. la suite je t'en supplie Bibo

aah.

suiite

Les larmes perlent à mes yeux, tandis que je le fixe le regarde vide, il se met à pleurer aussi, je ne sais pas pourquoi il pleure, si c’est mon manque de réaction qui est pour lui pire qu’une réaction, ou si c’est de honte, de peur, ou juste parce que moi je pleure. Moi je pleure parce que c’est trop dur, trop dur de mentir, trop lourd à porter, ça fait deux mois que je m’éloigne de lui, mais quand je l’ai vu dans son boxer « Bill », pleurant devant ma porte, j’ai rien pu faire, je n’ai pas pu le repousser, c’était impossible. Alors je l’ai laissé rester, quitte à me trahir. Quitte à ce qu’il fasse le rapprochement, quitte à ce qu’il comprenne. Mais là, je suis bloqué, dans l’impasse, au pied du mur. Je dois faire quelque chose, n’importe quoi, réagir.
Je dépose un baiser sur front, un baiser mouillé, un baiser salé, et lui m’en dépose un sur le nez en me souriant, c’est notre bisou du matin, notre petit rituel, depuis toujours, il commence et je finis.

POV BILL

Ses lèvres, leur douceur, leur façon de m’embrasser, ça m’est si familier et pourtant j’ai l’impression que quelque chose cloche, que quelque chose est différent. Je connais cette douceur, je connais ses lèvres. Mais d’où ? Il me regarde, et comprend. Il sait à quoi je pense, il sait… il fait le lien bien avant moi. Alors doucement il se détache de moi, répondant ainsi à mes interrogations, à mes doutes, et mettant un mot sur cette sensation si étrange.

Je suis sous le choc, n’arrivant pas vraiment à y croire, à le croire, c’est impossible …
Comment ?
C’est la seule chose que j’arrive à articuler, j’ai envie de hurler mais je ne peux pas, je n’y arrive pas, les sons ne sortent pas de ma gorge, je me met à pleurer à défaut de pouvoir crier, de pouvoir le frapper de pouvoir bouger.

Impossible … C’est impossible…

Je le regarde s’habiller en pleurant, honteux sans doute de ce qu’il a fait, honteux de la vérité.
Je le fixe incrédule, comme si tout ça n’avait aucun sens, aucune logique. Et pourtant si, ça expliquerait beaucoup de choses, ça expliquerait la confiance, la douceur, la fuite, les dates qui concordent avec l’emploi du temps du groupe. Mais toujours cette même question : Comment ? comment a-t-il pu ? comment à t-il su ? savait-il que c’était moi quand il a répondu à l’annonce ?



Il faut que je sache, il faut que je comprenne, qu’il me dise, mais il s’en va et je n’arrive pas à le retenir.
Sa main se pose sur la poignée et j’arrive à articuler un
Tu savais ?
Il se fige. Son corps tremble sous ses sanglots, doucement il se retourne vers moi, et me regarde. Les yeux dans les yeux, il a une telle intensité comme un fil, un lien invisible qui relierait nos regards à cet instant. Je peux tout lire, tout déchiffrer, tout comprendre, il m’ouvre son cœur, comme avant, il se met à nu ne me cache plus rien. Dans un murmure il me répond :
Je suis si désolé….
Je prends ça pour un oui. Mon cœur bat vite, trop vite et mon cerveau n’arrive plus à penser. Alors il savait, il l’a fait en tout conscience, il m’a menti, il m’a trahi, c’est lui l’homme que je cherchais désespérément ? Si proche… Juste sous mon nez… Et je n’ai rien vu…

Comment aurais-je pu de toutes façons ?
A cause de lui j’ai du baiser avec tous ces mecs ?
Comment a-t-il su ? Comment a-t-il pu me faire ça ? Comment a-t-il pu me faire l’amour avec autant de passion, d’intensité, de tendresse en sachant que c’était moi ?
C’est écoeurant, mon frère, mon propre frère, mon double, mon moi, ma chair, mon sang, mon tout, mon complément.

Pov Tom

Je lui ai dit. Enfin il a deviné, il a compri. Pourquoi ? Pourquoi est-ce que je lui ai fait ce bisou ? Tout était si parfait. Comment ai-je pu ?
Son regard plein d’incompréhension avec une pointe de mépris, ça me tue … je ne le supporterai jamais. Je lui ai volé sa virginité, une chose à laquelle il tenait, même s’il en avait honte … Je ne suis qu’un monstre.
Je voulais, te protéger… Ma voix tremble, j’ai baissé la tête, je ne peux plus le regarder en face. C’est dur, mais il a le droit de savoir, même s’il ne comprendra jamais… C’est impossible…

Je… Je voulais… Je ne voulais pas que tu te fasses violer… j’avais peu … Je… J’ai pas réfléchi… Je suis tellement désolé… Je ne voulais pas que tu ait une mauvaise expérience… Je ne voulais pas te dégoûter de ça… Quand j’ai vu… J’ai… J’ai regardé dans ton ordi un jour… J’aurais pas dû… Je suis désolé… Mais tu sais la curiosité… Nan c’est inacceptable… Aucune excuse… Pardon …

Je pleure de plus en plus, les mots ont du mal à sortir et je sens son regard qui pèse du moi, je sais qu’il me regarde, je peux imaginer ses traits, son dégoût, son étonnement, peut-être même sa haine. Mais je dois aller au bout …

Quand j’ai vu ton annonce, j’ai eu peur… Peur pour toi, j’ai pas compris ton choix, j’ai été triste que tu m’en parles pas… Je voulais te protéger… t’es mon petit frère, et je t’aime et je voulais… Alors j’ai répondu… C’était une idée débile je sais… j’aurais jamais dû m’en mêler… mais j’avais si peur…
Je comprendrais si tu ne voulais plus me parler…

Je relève la tête une dernière fois en direction du lit, mais il n’y est plus. Il est là devant moi, les joues pleines de larmes mais il sourit. Je contemple ses yeux, tellement brun, tellement beaux …

Pardonne-moi …

Ses mains se posent de chaque côté de mon visage, son front vient se coller au mien et il me murmure en me regardant : Merci …
Merci de quoi ? Il est fou ?
Je me recule un peu pour trouver une réponse, il rigole doucement devant mon air incrédule
Merci d’avoir jouer ton rôle de grand frère, merci de m’avoir protégé… Merci de m’avoir fait vivre la première fois la plus magique et la plus parfaite, celle dont je n’aurais jamais osé rêver…
Et il m’enlace, me serre fort.
Je respire son odeur, en me demandant ou tout ça va nous mener.
Comme toujours il répond à ma question silencieuse en me soufflant dans le creux de l’oreille :
Laisse moi t’embrasser … mon beau réalisateur de fantasme …

FIN POV


Leurs têtes quittent le creux de leur cou pour se retrouver front contre font, yeux dans les yeux, ils se sourient, ils se comprennent, et à cet instant là, il se fiche de tout, du monde, de leurs regards, de qui pourrait passer dans ce couloir, ils se fiche de tout, ne vois plus rien d’autre que les yeux noisettes de l’autres remplies d’étoiles.
Leurs lèvres se rapprochent, et sans se toucher se frôlent, elles ne sont qu’à quelques millimètres l’une de l’autre mais les frissons sont déjà là. Un bisou esquimau, tout en douceur, avant de seller enfin leurs lèvres. Leur premier baiser. A la fois tendre, passionné, sensuel, violent, doux, puissant, poussé, parfait tout simplement.
Bien décider à tenir sa promesse et toujours coller à son double Bill ferme doucement et discrètement la porte de ce qui sera pour quelques heures au moins leurs chambres.

ceci est une fin, la première fin ...
j'ai une partie bonus en réserve que des gens m'avais réclamé ^^
parce qu'ils aimaient pas cette fin
le lemon en fait ^^