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 [ Fic en cours-OK ] Océan d'amertume

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Mathilde

Mathilde


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MessageSujet: [ Fic en cours-OK ] Océan d'amertume   [ Fic en cours-OK ] Océan d'amertume Icon_minitimeMar 25 Mar - 0:52

.::. Titre de ta fic : Océan d'amertume
(la fiction a été renommée je l'avais appelé : Un Journal Nommé Désir)
.::.Fic validée par : Sur Sekunde
.::. Résumé : Angélique est très mal dans sa peau, jeune adolescente délaissée,
violée, elle laisse tout derrière elle, n'a plus goût à rien. ni d'aimer personne,
ni les choses, tout lui est indifférent. jusqu'à cette voix. un jour en se promenant.
.::. Warnings : Fiction crue. Lemon soft à venir. Univers sombre, je pense que c'est tout.

CHAPITRE I. & II & III
.::. Son titre : Une première page, à déchirer. / Une simple voix non, plus que ça. / Pourquoi ?
.::. Warnings : le langage.

____________________________________________________

CHAPITRE I.

Cher journal,
(Dieu que cette phrase est débile mais elle est de coutume dira-t-ton)



Les gens sont fous. Le monde est barbare.
La nature est laide. Je suis habitante folle de ce monde de monstres et laids.
Je suis grande, et on dit de moi que je suis belle. Compliments par ci critiques par là.
Je m'en fou.
Je vous emmerde tous.
Je vous hais tous.

La belle vous emmerde et vous hais tous autant que vous êtes.
N'essayez pas de vous prendre d'une quelconque compassion pour le petit être humain que je suis.
Vous vous y perdrez. De désespoir.
Sûrement.
Mon histoire. Personne n'a besoin de la connaître. Pauvre fille paumée.
Abandonnée. Élevée par sa grand mère paternelle qui la hait.
Enfance malheureuse. Adolescence catastrophique.

Elle était belle cette petite qu'on disait. Elle a bien changé.
Fermez là. Foutez moi la paix.
Occupez vous de vos petites vies bien tranquilles sans aucun soucis
et m'emmerdez pas. Je suis ce que je suis.

Ce qui pourrait intéresser ou non, un détail futile c'est que je vais avoir 17 ans,
je suis bien jeune direz-vous pour en connaître autant sur les horreurs du monde.
Si vous saviez. Je suis bien moins candide que je veux bien le laisser voir.
Et puis de toute façon. Personne ne peux se vanter sur cette terre de réellement me connaître.
Personne ne me connais autant que moi même. Je me connais comme si je m'étais faite.
Expression à chier mais que j'apprécie tout de même.
Car je me suis créer mon monde seule. Mon éducation par moi et moi seule,
je suis une sorte de Mme de Merteuil sauf que je n'ai pas puisé dans mes ressources philosophiques.
Petite introduction inutile d'un personnage de littérature pour maintenant vous dire que mon livre préféré est
Les liaisons dangereuses de Laclos, ne vous demandez pas pourquoi, ma vie est simplement proche de l'histoire. Comprendra qui pourra...
Je vis seule avec ma grand mère. Malade, je dois donc, pour son plus grand malheur m'occuper d'elle et de ses soins, et pour le mien elle refuse l'hôpital. Chaque jour à la relever d'une chute qui aurait pu lui être fatale, lui nettoyer le bas du visage & le haut de son cou du sang vif qui coule lorsqu'elle tousse. Une rengaine qui commence à trainer dans ma vie. Une habitude à laquelle je prend goût. Malgré tout.

Je n'ai pas d'amis. Ça ne sert à rien. À part à prêter de temps à autres leur épaule pour que vous puissiez vous y appuyer, pleurer et les emmerder avec vos problèmes dont ils n'ont strictement rien à foutre.
Mais moi je ne pleure pas non plus. Ça fait longtemps que des larmes n'ont pas coulé le long de mon visage que les gens décrivent comme assez fin, comportant des joues légèrement creusées peut être par le malheureux poids que je fais. Je ne sais pas.
Car je ne suis pas très grosse. Pourrait-ton dire d'une autre manière, plus douce encore, que je souffre d'anorexie mentale depuis l'âge de 10 ans et que ma masse corporelle ne dépasse pas malgré mes efforts le 42 kilos, pour une taille d'1m78?
10 ans , Âge auquel mon père s'est suicidé m'abandonnant à ce monde cruel.
J'avais 10 ans, et ma vie s'est arrêtée.

Je ne suis jamais retournée à l'école depuis. Ma chère grand mère se fichant totalement de mon éducation elle me laissant libre de mes choix et aussi de mes actes. Dont je ne suis pas toujours fière.. mais il faut dire que je ne contrôle pas toujours ce que je fais. C'est pourquoi je suis déjà tombée enceinte 2 fois. Avortement obligé, j'aime pas les gosses.

Je couche à droite à gauche sans forcément m'en rappeler. À vrai dire je m'en fou royalement.
Je me fou de tout c'est affolant comme tout me passe par dessus la tête.
Enfin passons. Ce n'est pas important.
Je ne ressens rien. Je n'arrive pas à aimer les gens. Mais plutôt à les détester. Ce qui est bien plus facile.


N'avais-je pas dis que je ne raconterais pas ici mon histoire ? Et bien encore une fois c'est raté.

Encore une page pour rien dire. Encore un nouveau carnet qui se retrouvera dans la grande poubelle verte, très moche en bas de l'immeuble comme tous les autres.

Jeudi 7 février 2008.


_______________________________________________

CHAPITRE II.

Aujourd'hui.
Jour banal

Mon putin de réveil sonne. Comme d'habitude.
Je le balance à travers ma chambre. Comme d'habitude.
Je me lève telle un pantin désarticulé. Comme d'habitude.
Et comme d'habitude, je passe une journée merdique.

Oui j'ai un réveil. Je ne vais pas en cours. Mais le réveil est simplement là pour que je ne dépasse pas les 13/14h. Je me couche tellement tard. Mon esprit est si perturbé. Que je n'arrive pas à m'endormir. Alors je ne dors parfois même pas.

Alors je met ce putin de réveil. Pour que lorsque ma mamie rentre elle ne me gueule pas dessus.
Qu'elle ne ...
ENFIN ce qu'elle fait on s'en fou.
Ça n'a strictement aucune importance. Ça me passe au dessous des aisselles depuis fort longtemps.

Comme d'habitude.

Voilà que je me prend pour Claude machin chose maintenant.
Peut être que cela est du aux nombreux CDs de lui qui passent chez moi.
Peut être.
Peut être pas.

Est-ce qu'un jour, ce que je désir arrivera ?
Mais au fond qu'est ce que je veux ?
Je ne sais pas.
Pas encore


Samedi 9 février.

Je n'arrivais pas à dormir. Alors je suis sortie. Faire un tour. Marcher un peu.
Seulement vêtue d'un mini short que j'affectionne beaucoup allez savoir pourquoi.
& d'un débardeur blanc. ( avec le soutif en dessous hein je suis pas une pute).
Je marchais, fixant attentivement le sol, qui disparaissait à chacun de mes pas, et revenait subitement, comme une apparition fantastique. Pour me rappeler que tout cela allait durer. Que ma vie n'était qu'un enchainement d'emmerdes. Et que je resterais bloquée au stade « pauvre gamine abandonnée qui ne sait pas ce qu'elle veut »
je marchais encore. Depuis combien de temps déjà ? Alors là. Je n'en sais rien. De toute façon je ne sais jamais rien.
Enfin passons.
Je marchais la tête et le regard vers le bas comme à mon habitude. De toute façon je finirais bien par me prendre un arbre. Au moins je verrais qu'il est réel.
Mais ce n'est pas un arbre qui arrêta ma course.
Soudain, un bruit sourd. Non plutôt .. comme une musique. Non pas une musique plutôt .. on dirait ahh je suis si fatiguée.
Je continue de marcher. Le son, que je trouve si envoûtant se rapproche à moins que ce ne soit moi qui m'en approche , oui sûrement vu que je marche ..
Mes yeux, fatigués et alourdis s'arrêtent sur une large fenêtre entrouverte. Celle du deuxième étage d'une petite maison, dont je pu malgré le noir de cette nuit froide et sombre les murs, jaunis par le temps.


Mes oreilles, recouvertes de mes longs et fins cheveux bruns arrivent enfin à distinguer cette mélodie enchanteresse. C'est une voix, quelqu'un chante. Je suis envoutée. Je crois même que je souris. Je pencherais plutôt pour la voix d'un homme.. quelque peu efféminé cependant.
On m'a toujours dis que j'avais l'oreille musicale.
«Mettez un instrument entre ses doigts , vous aurez l'impression d'avoir en face de vous la réincarnation de Mozart» qu'elle répétait sans cesse l'autre folle à qui voulait bien écouter ses paroles de folle dégénérée.
Je me suis assise sur le banc qui était planté en face de la façade avant de la maison.
Les coudes sur les genoux, ma tête que je reposais sur mes deux mains. J'écoutais.
La voix était divine. Je n'avais jamais été aussi heureuse.
Mes oreilles étaient comme reliées à mon cœur. Elles étaient comblées, il le fut aussi.
Seules quelques phrase me restaient en tête.
Et je suis retournée me coucher, la boîte crânienne et le cœur remplis de « Komm und rette mich » phrase que je trouvais particulièrement belle.
Peut être parce que je c'est ce que je m'efforçais de crier au monde entier, depuis si longtemps; mais qu'on m'abandonnait, il faut que je me rende à l'évidence, je ne suis qu'une enfant oubliée. Je me suffit à moi même. Je suis ma propre épaule pour pleurer, si un jour des larmes réapparaissent. Mon meilleur ami est toi, mon putin de journal intime qui ne sert à rien. Mais je sens que lorsque j'aurais 30 ans, que je serais assise sur mon lit. Je rigolerais si fort de mon adolescence, que je réveillerais les deux vieillards grincheux du dessus.

Ce soir, je me suis tout de même endormie sereine, ce qui ne m'étais pas arrivé depuis des lustres. Telle un adulte ayant tous ses problèmes de dos, dont le mari ou la femme ronflant trop fort l'empêche de dormir. Moi j'ai enfin dormi.


Samedi 9 février 2008. 1h50

_____________________________________


CHAPITRE III.


Un œil, puis deux. Mes paupières s'entrouvrent. Un rituel unique pour chaque être vivant.
Des fois je me dis vraiment que je me préoccupe de choses qui n'en valent même pas la peine. Et que je laisse de côtés d'autres choses dont je devrais beaucoup plus me soucier.
Je m'étire. Baille. Puis me lève tranquillement.
Je me dirige vers la salle de bain, quand je me retourne et fixe d'un œil inquiet mon réveil. Le petit point jaune à gauche de l'heure est encore là. Cela veut dire, qu'il n'a pas sonné. Je me suis donc levée seule.
J'ai donc bien dormi.

Cela fait 2 jours que je dors. Ça me fait bizarre.. je n'observe presque plus mes habituelles cernes ornant le dessous de mes yeux. Elles disparaissent peu à peu, laissant place à un teint bronzé dont je me surprend. Ma peau que je commence à apprécier pour ce qu'elle est.
Cette mélodie ne me quitte pas. Étrangement.

Ce soir. J'y retournerais. Peut être que.. on ne sait jamais.
Une autre chanson.
Pour me rendre heureuse.

Je m'habille très simplement, quoique pour moi les choses simples aient toujours paruent extrêmement originales pour les autres. Mais bon.
Je sens que cette journée sera... spéciale. Je ne sais pas pourquoi. Un pré sentiments. Peut être tout simplement parce que j'ai dormi.


Sur les coups de 11h, je suis prête. Cheveux en bataille mais lissés. Slim noir. Sur converses. Et mon tee-shirt préféré «Bullet for my Valentine».
je prend mon sac à main. Et sors. Ma grand mère ne s'est pas inquiétée de savoir où j'allais et tant mieux.
Je marche , depuis longtemps tout de même. L'autre soir j'avais l'impression que c'était moins loin, peut être parce que j'étais dans les nuages, que je ne cherchais pas d'endroit en particulier.
Au bout d'environ 10 minutes. J'y suis. Je m'assois sur ce même banc. Cette fois ci regardant attentivement la maison. Les mains de chaque côté de mon corps et adossée à la tête du banc.
J'attend.

Je m'amuse à essayer de chercher des formes connues aux nuages qui ornent le ciel. Petite mousse blanche sur un fond de mer bleue. À un moment, je crois apercevoir un visage, mais bizarrement il est très bien dessiné. Comme s'il avait été mi là exprès. Le visage d'un homme, enfin non d'une femme, je ne saurais même pas dire. Peut être que c'était , tout comme cette voix, le visage d'un homme efféminé.
Je baisse la tête de peur de me faire un torticolis. Ou même de me coincer quelque chose.

Soudain mon portable vibre. Ça faisait longtemps, parfois j'oublie même pourquoi j'en ai un. Mais le message que je viens de recevoir me le rappelle. Malheureusement.
Les larmes me montent aux yeux.

Tout le bonheur qui ondulait en moi durant ces 2 derniers jours s'efface comme se dissipant un peu plus à chaque mot.

Je me lève précipitamment oubliant mon sac. Je m'en fou, il n'y avait rien d'important dedans. Je m'en fou. Il est revenu. Je me fou de tout.

Je rentre en courant chez moi. Je claque violemment la porte d'entrée, monte les escaliers à toute vitesse, fonce dans ma salle de bain et frappe mon miroir de toutes mes petites forces. Celui-ci explose d'un cou en mille morceaux. Je pleure, les larmes ainsi que le sang de ma main droite coulent à flot. Je pleure tellement que je manque de m'étouffer de colère et de désespoir.

Je me met à hurler POURQUOI?
Puis cette fois-ci, en murmurant doucement, comme pour que seul moi entende mes mots déchirés.
Pourquoi es-tu revenu ?
ça va donc recommencer ?
Toutes ces questions reviennent, celles que j'avais cessé de me poser. Depuis qu'il était parti. Toutes ces maudites questions qui s'étaient envolées avec ta disparition.
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MessageSujet: Re: [ Fic en cours-OK ] Océan d'amertume   [ Fic en cours-OK ] Océan d'amertume Icon_minitimeJeu 27 Mar - 20:11

Tu vas pas nous laisser comme ça ? Shocked

J'aime cette univers sombre. Et l'utilisation du journal intime, lié à la solitude de la narratrice.
Encore ce cliché de l'ado mal dans sa peau, mais je ne peux pas te le reprocher, tout le monde le fait Wink.

Chuiiiite! J'veux lire quand notre Billou fera son entrée physiquement ^^".
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Black_Fairy
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MessageSujet: Re: [ Fic en cours-OK ] Océan d'amertume   [ Fic en cours-OK ] Océan d'amertume Icon_minitimeJeu 27 Mar - 20:24

Alors, oui, une fiction à priori très cliché.
L'adolescent pertubé, désespéré même, dont l'enfance a été catastrophique, et qui aujourd'hui ne croit plus en rien à part en la mort.

Hmm.

Néanmoins, j'ai envie de dire que tu assumes très bien ce scénario et ce cliché, ce qui fait qu'on ne peut pas te le reprocher.
Déjà, le fait que la narration s'effectue à travers un journal intime, montre la solitude de la fille.
Et ton écriture met en évidence son "ras-le-bol" de tout, si je puis dire.

Donc, j'attends vraiment la suite avant de me prononcer. Mais pour l'instant, j'aime. =)
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Mathilde

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MessageSujet: Re: [ Fic en cours-OK ] Océan d'amertume   [ Fic en cours-OK ] Océan d'amertume Icon_minitimeJeu 27 Mar - 22:23

voilà la suite Wink
je comprend très bien votre doute les filles, car ce début n'est pas très bon. enfin moi ce n'est pas du tout mon passage préféré de la fiction.
juste une précision, le côté journal va petit à petit disparaître, car avec Bill dans l'histoire ( puis Tom ) le système n'était plus approprié.

et puis toujours le language D'Angélique qui ne s'ouvre pas et reste renfermée sur elle même.

I love you

____________________________________________

CHAPITRE IV. Lorsque ça remonte, ça fait mal.
warning : toujours le langage


Je m'assied sur mon lit. Souffle un bon cou et me dis que je n'ai tout simplement qu'à pas lui répondre. Ça va lui passer et il ne cherchera plus à me retrouver.

J'essayais de m'en convaincre. Mais au fond de moi je sais très bien que ça va recommencer.
Que je ne serais pas assez forte pour hurler.
Mon impression de départ d'une journée spéciale, se concrétise, mais pas dans le sens où je l'aurais voulu.
Fatiguée de tout ça. Je finis par m'endormir.

Réveillée par la sonnette de la maison, je commence à stresser. Je me réfugie dans ma salle de bain, essuyant le noir de mes yeux coulé auparavant. Et remettant en place mes cheveux.

Je décide d'aller ouvrir, ma grand mère ne le faisant jamais.
J'ouvre la porte avec une lenteur froide et effrayante.

Je continue de regarder par terre lorsque celle-ci fut entièrement ouverte.

... - je vois qu'au moins je ne me suis pas trompé de maison.

Je relève la tête et fixe la personne.
Ce visage. Mon dieu , j'aurais juré l'avoir déjà vu.

... - je suis désolé de te déranger, mais je t'ai vu il y a deux jours déjà assise sur la banc en face de ma maison, et aujourd'hui encore. Tout à l'heure tu es partie précipitamment, tu as oublié ça.

Il me tend mon sac. Je lui prend, lui murmure un merci timide.

... - oh mais de rien. J'espère que tu as apprécié la chanson.
-Komm und Rette mich.
-Oui celle là
il me regarde et affiche un large sourire.
Je me rend compte que c'est lui. Alors je panique. Je ne sais plus où me mettre.
-je suis désolée, je n'aurais pas du. Au .. au revoir.

Je lui claque presque la porte au nez. Et attend qu'il s'en aille. Ce qu'il fait. En soufflant d'incompréhension.

Je suis désolée mon gars. Mais plus jamais un homme n'entrera dans ma vie.

Dimanche 10 février 2008


la journée se déroula comme toutes les autres.
Entre pleures. Cris. Mon regard fixant la lame de rasoir avec envie. Faisant de même avec la cuvette des toilettes, que mon visage connaissait tant. Mais j'avais arrêté tout ça. J'avais arrêté de me torturer le corps et l'esprit.

Tout ça s'était arrêté. Lorsque tu avais arrêté de me torturer.

Je ne veux plus sortir. La peur constante que tout recommence hante mon esprit.
Ma grand mère fait de moins en moins attention à moi c'est cool.
Je mange de moins en moins. Je continue de maigrir. C'est cool.

Et je n'ose plus ressortir, aller l'écouter de peur qu'il veuille me connaître d'avantage. C'est cool.

Je n'ai pas reçu d'autre message. Je ne m'en porte pas moins bien. Au moins. Mon état n'empirera pas à cause de ça.
Les autres choses et aléas de ma petite vie surement, mais au moins pas ça.

Une nuit. Cauchemars à répétition, je devrais m'y habituer mais pourtant je me réveille encore et toujours en sueur et en pleure.
Cette fois, je suis en pleine immersion mentale. J'ai tellement l'impression d'y être.
Il est là, en face de moi. Il me suit, comme il l'a toujours fait, c'est d'ailleurs ce qui m'a trompé. Je suis debout les jambes contre son lit, je ne sais même pas ce que j'y fais. Mais j'oublie ce détail.

Il se rapproche lentement de moi, toujours avec ce sourire que je commence à trouver effrayant.
Il colle son corps au mien, je suis comme hypnotisée de peur. Figée .
Je ne reste pas statue longtemps, d'un cou de bassin violent de sa part, je me retrouve allongée sur le lit.

Je commence à pleurer, mais je sais très bien ce qui va arriver, je me défend, mais je sais très bien que ça va arriver. Je crie, mais je sais très bien que je ne pourrais rien empêcher.


Soudain, mon réveil. Je me lève ,je hurle. Je pleure.
Je m'agenouille par terre, me tire violemment les cheveux et m'en arrache au passage, je bascule d'avant en arrière, puis je m'allonge sur le sol et tape le plus fort que je peux dessus, de mes poing fragiles.

CHAPITRE V "Je suis revenu"
Warning : toujours les même

___________________________________


Ce putin de rêve, il y avait fort longtemps que je ne l'avais plus fais. J'avais légèrement réussi à oublier. Légèrement dis-je. De ce que je voulais bien me convaincre en fait. Car ce ne sont pas des choses que l'on peut oublier. Ça reste. Telle une vieille inscription incrustée dans la roche.
Ça ne part pas aussi facilement qu'une pauvre écriture faite dans le sable un soir d'été sur la plage, aspirée par une vague assoiffée.
Ça reste je vous dis.
Marquée à vie par un geste de trop. Des sourires ravageurs. Une douce main baladeuse.
Des frissons agaçants. Un regard de braise qui vous fige sur place.
Mon cœur est marqué à vie. Rien ne pourra changer ça.
Je te faisais confiance. Comment as-tu pu penser une seule seconde que j'oublierais comme ça. que j'allais répondre à ton message de merde.

« Je suis revenu ma chérie »

si tu savais comme je m'en branle. Comme de ma première cuite. Celle où je me suis retrouvée coincée dans des toilettes plus que dégueulasses, à vomir mes tripes.

Si tu savais. Comme je voudrais pouvoir te faire souffrir. Que tu ressentes au plus profond de toi une souffrance si dure, si puissante que tu voudrais mourir pour la stopper.
Je voudrais te voir me supplier d'arrêter.
Tomber à mes genoux t'accrochant à moi du peu de force qu'il te restes et gémissant comme un enfant.
Simplement que tu ressentes ce que j'ai ressenti.
Que ma douleur soit tienne. Que les rôles s'inversent et que tu crèves.

Je me relève tout en d'un geste lent attrapant mon portable que j'avais balancé auparavant.
J'ai mal. Ma tête me lance fortement. Je penser aller faire un tour dehors. L'air frais ne peut que me faire le plus grand bien.
Je crois.
Peut être
sûrement oui.

---

Je chope mon sac à main, claque violemment là porte d'entrée et sors.Je commence à marcher puis soudain m'arrête. Ma tête, qui me lance encore horriblement se baisse et je fixe attentivement de mes petits yeux meurtris ce sac. Ce sac qu'il m'a rapporté. Ce sac qui prend une tout autre valeur à présent. Mais pourquoi bon sang ? Pourquoi il a fallu que ce soir là, je sorte,que j'aille jusque là bas? Pourquoi il a fallut que je m'assoie sur ce fichu banc et que je reste là plantée comme un piquet à l'écouter. Je me foutrais des tartes si ma grand-mère se s'en chargeait pas déjà.
Une jambe après l'autre, un pas puis un autre, j'avance doucement sur un chemin qui dieu seul sait où il me mènera.

Une présence. Ma respiration se saccade, je me sens mal. Je sens quelqu'un près de moi, trop proche sûrement. La proximité vraisemblable d'une dite personne j'effraie. J'accélère le pas presque machinalement comme si j'étais persuadée que ...
J'entends, des pas qui ne sont pas les miens, j'ai peur. Alors je me met à courir sans me retourner, je commence à essayer de m'auto rassurer, ce qui marche un temps jusqu'à ce que j'entende les pas de la personne derrière moi accélérer en même temps que les miens. Là je panique vraiment, je me met à courir jusqu'à en perdre haleine, comme une dératée
Mais bientôt mes jambes se mettent à trembler, je n'ai plus de force. Je m'écroule trop faible sur le béton froid des rues de Paris.

Je pleure, cette sensation d'impuissance me dégoute. Hélas, c'est tout à fait moi. Petit adolescente qui n'a aucun emprise sur sa vie. Petite merde impuissante. Parfois , pour ne pas dire constamment, j'aimerais trouver la clé de tous les mystères de la vie. De cette vie misérable qui est mienne.

Je suis à genou. Peu importe ce qui va arriver, je ne me sens plus la force de continuer à me battre, et de toute façon, me battre pour quoi ? pour qui ? Pour cette vie de merde, pour moi ?
Je rigole toute seule, c'est nerveux. Pour moi. Que c'est drôle, je ne vaux pas la peine que qui que ce soit se donne du mal.
Soudain, mon souffle de coupe. Une voix semble s'élever de nul part. Mes larmes coulent à flot.

...- cette fois-ci il n'y a aucune porte que tu pourrais me fermer au nez.

J'ouvre grand mes yeux. Alors ce n'est que lui. Que lui.
Mais justement ce n'est que lui. Alors pourquoi je continue de pleurer ? Pourquoi mon cœur bat si fort qu'il pourrait s'échapper de ma poitrine pour venir s'écraser comme je le suis moi même sur ce sol pourris. Tant de questions s'imposent à mon esprit en si peu de temps.
Je me relève précipitamment et recommence mon espèce de marche, qui ressemble plus à une marche funèbre qu'à autre chose vu le peu de force qu'il me reste.
Mais il est plus fort que moi. Il me rattrape vite. Malgré ce que mon cœur désire je ne résiste pas. Je ne résiste plus.
Je sens une douce main se poser délicatement sur mon épaule nue. Je frissonne car je me rend soudain compte que j'ai froid. Non plus que ça, je gèle complètement. Peut être parce qu'il commence à pleuvoir, oui c'est ça. Sûrement même.

Ses doigts que je peux deviner très fin se resserrent sur mon épaule.
Je me retourne d'un coup. Il m'a déjà trop touché.

-je peux te claquer autre chose à la gueule si tu le veux vraiment.

Il rigole. Ce n'était pas fait pour le faire rire. Je ne ris plus depuis si longtemps. Ou alors je me moque simplement de moi même.

-tu es drôle.
-Je ne crois pas non.
-Et moi je te dis que si.
-Je ne te connais même pas et pourtant tu me fais déjà bien chier.. euuh ?
-Bill.
-Ouais Bill.

Mon dieu je connais son prénom. Quelle erreur je vient de commettre. Honte à moi.

-à qui ai-je l'honneur ?
-Erreur de le nature, miss je suis le mal en personne reine des ténèbres 2008, pour vous servir.

& là à nouveau il explose de rire.
Je ne peux m'empêcher d'esquisser l'ombre d'un petit sourire. Car le sien est communicatif. On dirait.

Il commence à me parler. Il est gentil. Ça me fait plaisir, comme un soulagement intérieur, mais en même temps j'ai si peur. Peur que tout recommence.
Le petit ange me dit, fais lui confiance arme toi-donc mon cœur, il est gentil, celui là ne te fera aucun mal. Mais mes démons me hurlent de me casser, de le planter là de partir en courant.
Bizarrement je n'ai pas envie de fuir et d'un autre côté c'est ma seule réelle obsession.
Fuir, fui et encore fuir. Je ne sais faire que ça. Je ne fais jamais face à mes problèmes, même si en ce moment même ce garçon ne me pose pas de problème, mais comme je viens de le dire. C'est un garçon. Il m'en posera donc tôt ou tard.
Ses lèvres m'obsèdent. Mes yeux les fixent attrapant chacun de leur mouvements pour les imprimer à jamais dans ma mémoire. Il me parle. Il me pose pleins de questions, mais je suis bien trop épuisée et déçue de la vie pour être totalement franche avec lui. Je suis le mal en personne, Bill ne me fais pas confiance, ça te tuerait. Je te tuerais. Je suis trop mauvaise, trop égoïste, trop sale, trop hypocrite, trop moi.

Mais malgré tout ça.

Je le regarde. Mes yeux détaillant chaque détail de son anatomie. Oui toute son anatomie. Car j'ai beau avoir été trahis, violée, déshumanisée, je n'en perd pas pour autant mon instinct qui me suis depuis si longtemps, cet instinct qui m'a envoyé dans tant de lits, si souvent. Cet instinct qui me dis de lui faire confiance. Ce putin d'instinct qui me dit simplement en fait qu'il doit bien baiser.
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MessageSujet: Re: [ Fic en cours-OK ] Océan d'amertume   [ Fic en cours-OK ] Océan d'amertume Icon_minitimeJeu 27 Mar - 22:51

HAAN, cette suite !

Franchement j'aime bien.
Bon, certes, on est toujours dans les clichés, mais ça ne me dérange plus, parce que maintenant j'ai l'impression d'être le journal, celui où elle raconte tout. Et les stéréotypes disparaissent, en fait, pour ne plus nous laisser qu'avec cette Angélique.

J'adore son sens de la répartie, d'ailleurs, à cette fille. affraid I love you Razz

Et il y a beaucoup de passages que j'ai trouvés très beaux, notamment celui-ci:

Citation :
Je commence à pleurer, mais je sais très bien ce qui va arriver, je me défend, mais je sais très bien que ça va arriver. Je crie, mais je sais très bien que je ne pourrais rien empêcher.

I love you I love you

SUITE!
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Mathilde

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MessageSujet: Re: [ Fic en cours-OK ] Océan d'amertume   [ Fic en cours-OK ] Océan d'amertume Icon_minitimeJeu 27 Mar - 23:25

suite =)

_______________________________________

Il doit se rendre compte que je l'écoute pas vraiment car soudain , il me tape légèrement l'épaule gauche.
Ma réaction est immédiate. Je me fixe. Mon regard devient flou. Il ne comprend pas.
Ça recommence. Je ne laisserais donc plus jamais personne avec un quelconque contact physique avec moi ? Je prend sur moi et me met à rire. Un rire forcé, mais qui annule son incompréhension et nous lance tous deux dans une fou rire monumental.
J'ai toujours dis : laissez-les fous rire.
Alors rions mon ami rions.
Je ne sais pas combien de temps lui et moi avons rigolé. Longtemps ? Peut être. sûrement même.

Il a réussi à me faire ne serait-ce que l'ombre d'un petit instant, oublié ma vie. Jusqu'à m'en oublier moi-même.

Nous marchons ensembles, sa main vient se glisser dans la mienne. Mon sang ne fait qu'un tour et je la retire immédiatement, tel un automate programmé depuis la naissance.
Des fois. Je me croirais vraiment dans Terminator.

Il paraît vexé. Normal je viens un peu de le remballer sec.
Les traits de son visage changent, ils passent d'un teint éclatant à ceux d'un pauvre garçon déçu par la vie. Alors je pense que je ne suis peut être pas la seule sur cette terre pourrie à avoir souffert. À souffrir encore.
Je me surprend moi même à penser à quelqu'un d'autre que ma petite personne.

-ça va pas ?
-.. je pensais que tu m'appréciais..
-Je... ce n'est pas ça. Je t'aime bien. Tu es gentil. Mais c'est autre chose. Pardon.
-Tu ne veux pas en parler ?
-Je ne suis pas prête.

POV Angélique.


Sur ce je l'ai laissé. Abandonné. Tel un enfant non voulu, que l'on laisse au premier venu. Ce que mes parents ont fais. Pas volontairement mais. Enfin. Ça n'a strictement aucune espèce d'importance.
Ma vie n'a aucune importance pour personne.
Mon dieu
ne t'attache pas à moi. Tu ne dois pas. Et moi non plus. Je n'en ai pas le droit. Et puis de toute façon, je n'ai pas à m'inquiéter ce n'est pas dans mon caractère.
Ce caractère de merde avec lequel j'aimerais ne jamais être née. En fait ça aurait arrangé beaucoup de monde si je n'étais jamais née tout court. Mes parents déjà, prenons les choses comme elles viennent hein.
Mes parents, petites choses, m'ayant créée. Moi , chose encore plus minime dans ce monde de souffrance. Ils ne m'ont pas voulu. Ma mère aurait du avorter, plutôt que de vouloir garder un enfant dont elle savait très bien qu'elle ne pourrait pas s'en occuper. Mon père s'est enfui, cet espèce de connard insignifiant. Il s'est barré pour ensuite revenir, tout le temps bourré, après la mort de ma mère il est devenu fou. Cet enfoiré. Je l'aurais tué s'il ne s'en était pas chargé lui même. Je suis cruelle direz vous. Je suis simplement réaliste. Je n'étais pas aimée. Je ne vois pas ce que je leur dois. Rien c'est tout. Rien un point c'est tout.

Je ne sais pas si j'ai bien fais. À vrai dire c'est bien la première fois en tant de temps que je m'inquiète d'un détail si futile. Mais aujourd'hui je le fais. Ce garçon est gentil, et c'est ce qui m'a toujours perdu, je ne veux pas recommencer. Il est peut être adorable et inoffensif mais je ne peut pas. Tant pis pour lui tant mieux pour moi c'est tout. Les gens ne devraient pas s'attacher à moi. Une erreur de plus dans la nature humain, cette merde qu'on appelle sentiments.

Bref. On s'en fou.
Après être partie, l'avoir laisser. Je marche encore. J'ai vraiment l'impression de ne faire que ça de ma triste vie.
Je me sens d'un seul cou si fatiguée, comme perdue de toute sensation, mes jambes me lâche tellement lentement que je me vois descendre, jusqu'à ce que mes fesse viennent s'éclater sur le sol. Pourquoi ? Mon manque de nutriment dans le sang serait-il la cause du pourquoi du comment de ce qu'il est en train de m'arriver ? Je ne crois pas. Mon corps s'est habitué depuis le temps. Alors quoi?

Soudain, des pas, très rapides, quelqu'un court. J'ouvre mes yeux qui étaient fermés remplis de chaudes larmes me brûlant un peu plus à chaque fois. C'est lui.
Il revient vers moi, il court.
Plus il s'approche de moi, plus le flou qui voile ma vue se dissipe, plus mes sensations reviennent, plus mon cœur bas, plus ma respiration redevient normale, plus je me sens bien.

Il s'agenouille en face de moi, pose délicatement ses fines mains sur mes joues. Il se relève et je le suis. Un sourire, niais apparaît doucement sur mon visage. Lentement mais sûrement, mon cœur se rend compte de la qualité vitale que cet être bizarre exerce sur moi.
Il me sourit. Ma vie s'éclaire.
Ce petit sourire devient un immense soleil, celui qui éclaire l'éternelle nuit qu'était devenue ma sombre existence.

Mon regard plongé dans le sien. Ma main serrée par la sienne, sans m'en rendre compte je le suis nous marchons. Sans pourvoir nullement expliquer ce qui se passe pendant le temps que je suis avec lui, je me sens si heureuse, comme si les souvenirs devenaient superflu, comme si ma mémoire s'effaçait, comme si tout était remplacé, effacé par les mots qu'il prononçait.

Mais très vite ma raison prend le dessus sur mes sensations. Je réalise la réelle place qu'il commence à prendre, alors que je ne le connais qu'à peine. Alors que mon cœur ne s'est à lui jamais encore livré. Nous sommes chez lui, assis sur son lit. Moi le regard dans le vide, le sien braqué sur moi tel une arme prête à tirée. Je ne supporte plus. Trop donné déjà, mon cœur saigne. Sa main vient caresser ma joue, qui bientôt se recouvre de chaudes larmes insoutenables. Il me regarde inquiet.

- ça ne va pas ?

Je ne prend pas la peine de lui répondre, je me lève d'un seul cou. Et me tire vite fais.
Je n'en peux plus.
J'ai trop donné en trop peu de temps. Trop de trop, c'est trop.

Le soir, une soudaine envie d'aller faire un tour en boîte me prend. Soudaine envie qui me surprend autant qu'elle me ravie. Ça fait longtemps.
Et puis je n'arrive pas à dormir, ça m'occupera. Je m'habille simplement, et puis de toute façon je ne vois pas pourquoi j'étalerais dans mon journal la façon dont j'étais habillée tel ou tel jour ? À quoi bon. Je rigolerais bien de moi même dans même pas 2 semaines. Je change d'avis, de look, d'humeur de sentiments comme de boxer. Donc bon..
je sors de chez moi, siffle plusieurs taxi, m'énerve car je n'arrive pas à en choper un, puis me calme lorsqu'enfin une voiture daigne s'arrêter.
je monte dedans. et puis patiente. le monsieur me réveille en me demandant où je veux aller, je rigole doucement et lui demande le centre ville.
peut importe où je vais du moment que je me change les idées. et que j'entende un autre genre de musique.
du moment que je ne pense pas à lui en fait. c'est tout ce que je demande ce soir.
il me dépose devant un bâtiment gris foncé, très laid. une boîte alors je rentre. on me prend mon manteau.
la soirée peut commencer..


à suivre; la soirée en boîte.
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MessageSujet: Re: [ Fic en cours-OK ] Océan d'amertume   [ Fic en cours-OK ] Océan d'amertume Icon_minitimeVen 4 Avr - 21:54

J'ai tous lu!!!
Et je suis vraiment fan, j'adore ma binôme. Mon petit coeur qui se sert en même temps que le sien. Mes larmes qui coulent à l'unissons avec les siennes (OK les larmes ne font pas de bruit lol)
J'adore!!!
Bisous ma binôme <3 I love you
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MessageSujet: Re: [ Fic en cours-OK ] Océan d'amertume   [ Fic en cours-OK ] Océan d'amertume Icon_minitimeDim 6 Avr - 18:41

merci ma binôme damur.

suite ?
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MessageSujet: Re: [ Fic en cours-OK ] Océan d'amertume   [ Fic en cours-OK ] Océan d'amertume Icon_minitimeDim 6 Avr - 18:44

Pourquoi tu poses la question?
Uii évidement.
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MessageSujet: Re: [ Fic en cours-OK ] Océan d'amertume   [ Fic en cours-OK ] Océan d'amertume Icon_minitimeLun 7 Avr - 23:32

je vous met la suite alors :')

___________________________________

De la musique à fond les bonbons. De la transpiration, des cons.
Cela résumerait-il bien l'ambiance d'une boîte de nuit ?
Combien de fois depuis que je suis arrivée on ma pelotée. Combien de fois depuis que je suis arrivée on m'a bousculée ?
Mais au fond c'est moi et moi seule qui l'ai cherché. Je suis venue de mon plein gré. Mais je ne le sens pas bien. Non je le sens mal. Très mal.
Je me décide tout de même à aller bouger mes fesses sur la piste. Je danse, encore et encore je m'impreigne de l'air ambiant, mes mouvements deviennent automatiques. Je me déchaine. Comme une vraie petite pute. Mais à vrai dire j'aime ça. Le son m'emporte. L'alcool qui coule dans mes veines me transforme. Je me laisse toucher. Par qui le veux bien.
Puis pas par dépit , ni par envie, mais seulement par fatigue je vais me poser. Un mec vient à mes côtés. Je ne me préoccupe pas de lui, jusqu'à ce que je sente sa main me caresser lentement la cuisse droite. Là, ma réaction est immédiate, je le tarte direct. Mais il ne le laisse pas faire, il m'attrape, m'entraine sans que je ne puisse résister au fond de cette boîte miteuse, dans les toilettes, plus affreux encore. Il me plaque contre le mur.
Tous mes souvenirs remontent, je n'en peux plus, ma respiration se saccade, j'ai mal dans la poitrine, comme si je venais de me prendre un violent coup. Je suis simplement en pleine crise d'angoisse. Je ne peux pas me défendre. Et pourtant dieu seul sait à quel point j'essaye, je me bat intérieurement contre mes démons depuis trop longtemps pour qu'une simple erreur comme celle-ci gâche tous mes efforts. Non. Non. NON.

-NOOOON.
Je hurle.
Des pas se font entendre, il prend peur et s'enfuit. Me laissant seule.
Les larmes coulent, à flot, en même temps que l'alcool dans mon sang se dissipe peu à peu.

Je me glisse le long de ce même mur. Fixe le sol, sur lequel je vois venir s'écraser chacune de mes larmes, signe de mon dégoût personnel.
Un homme entre dans les toilette d'à côté. Et fait ce qu'il peu bien avoir à faire.
Je ramène mes genoux vers ma poitrine, qui me lance encore, je m'oblige à respirer doucement.
J'inspire, j'expire comme si ma vie en dépendait, régulièrement. Je souffle.
J'arrive à reprendre ma respiration normale, je me suis habituée depuis le temps. J'arrive à me contrôler de plus en plus rapidement. Mes crises se font par contre elles de plus en plus fréquentes..
[ellispe narrative.volontaire]

Vacances d'été. Tous sont de sortie, ils s'amusent, je les regarde de ma triste fenêtre sans éclat. Ou plutôt avec beaucoup trop d'éclat, maudit Grand-mère, sale maniaque.
« frotte, y'en a encore, encore mais frotte je te dis tu vois pas que c'est encore sale làààà ? »
je t'en foutrais moi. Je vais te frotter quelque chose à la gueule tu vas comprendre ta douleur. Mon dieu quand est ce qu'elle va bien vouloir crever ? Que j'ai enfin la paix.
Passons. Rien d'intéressant dans ma grand-mère.

Je suis assise sur une chaise miteuse sur la balcon miteux de ma chambre miteuse. Une clope à la main ,tirant régulièrement, inspirant comme si ça m'en était devenue vital. Je fume oui, personne ne le sait, & personne n'a besoin de le savoir, chaque bouffée est une avancée de plus vers ma mort certaine , ce qui est sûr, mais prochaine, ce qui l'est moins. Je suis une battante, rien ne peux me tuer à part ma mort. Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort, j'ai alors atteint un seuil de force mentale impressionnante ? Peut être. En tout cas plus rien ne m'atteint. La vie est une sacrée chienne avec moi. J'ai donc décidée de devenir sa pire ennemie. Moi ennemie de ma propre vie.
Je suis l'ombre à mon tableau. Je suis la personne qui gâche toujours tout.

Je ne suis pas retournée le voir. Pas retournée en boîte. Et je sens bien que mes vacances d'été vont être pour le moins, comment trouver un adjectif sympathique ... à chier !
Je n'aime pas les vacances, c'est toujours le moment où tous tes vieux amis t'envoient un joli sms en te demandant ce que tu deviens, et toi tu ne peux que répondre « bah écoute un gros rien, et je ne te retourne pas la question, car je m'en fou. Quoique tu sois devenu, je m'en branle »
là tu sais que tu as vexée. Mais ça te passe au dessus. Encore une fois. Tu es tellement blasée de tout, que même un mort ne te fera plus rien dorénavant.

J'arrête de penser, je pense trop. J'en ai mal au crâne, c'est fou. Je suis folle oui c'est ça. Camisole de fooooooooooooorce. Au secours. Une folle est en moi. Une folle violée, blessée, meurtrie, pauvre de sentiments, une pauvre folle.
J'avais pas dis que j'arrêtais de penser ? Mon dieu.
Que vas-je faire ?
Chanter ? Oui c'est une bonne idée, là seule que j'aurais eu depuis longtemps. Ma guitare ? Ou est-elle. Je rentre dans ma chambre, mes yeux font un tour rapide de celle-ci . Ah là voilà.
Je la chope, m'assied. Et joue automatiquement. Un air que je ne connais pas. J'invente.
Des paroles me viennent

« I don't believe I'll be alright
I don't believe I'll be OK
I don't believe how you've thrown me away
I do believe you didn't try
I do blame you for every lie
When I look in your eyes, I don't see mine »

( Alexz Johnson )

je reste si longtemps à chanter, tellement concentrée, que je ne me rends pas compte, que quelqu'un a sonné, qu'on lui a ouvert, que la personne est montée et qu'elle m'écoute depuis tant de temps maintenant.

J'arrête de jouer, de chanter. Je me retourne et l'observe.
Détaillant chaque partie de son anatomie. Je reste fixée sur sa perfection. À mon sens. Pourquoi je le trouve si parfait ? Pas le temps de répondre à ma propre question, qu'il s'avance déjà, me prend la guitare des mains, la pose sur le côté délicatement, comme s'il savait à quel point j'y tiens.
Il s'assied, et reste silencieux. Ce qui fait qu'un silence morbide règne alors dans la pièce.
Au bout d'une dizaine de minutes, il prend péniblement la parole.

-je suis au courant.

Je lève d'un cou la tête. Et le regarde fixement d'un regard interrogateur.

-au courant de quoi?
-De ce qu'a voulu faire mon frère.
-Ton frère ? Déjà je ne savais pas que tu avais un frère, à vrai dire je ne sais rien de toi. Et puis je ne le connais pas.
-Je m'excuse à sa place. Il n'étais pas sobre. Il ne contrôle pas ce qu'il fait lorsqu'il boit.
-Comme beaucoup. Écoute je ne sais pas ce que tu essaye de faire, mais ce qu'il s'est passé dans cette boîte ne te regarde pas.
-J'essaye simplement de te protéger
-mais de QUOI?
-De lui.
-Tu l'a dis toi même, il était bourré.
-Oui. Tu lui en veux ?
-Non, je suis habituée.

Il s'arrête de parler, me regarde inquiet.

-non mais pas l'habitude d'être abusée

quoique ..

-mais simplement qu'on se foute de ma gueule

il s'approche alors de moi, et me prend dans ses bras. Je ne le repousse pas , je n'en ai pas la force, ou plutôt , pas la volonté ?
Mes bras viennent s'enrouler autour de son torse. Je frissonne. Je suis si bien. Par quel maudit démon ais-je voulu ne plus le revoir ? Il est si parfait. À mon sens.
Reste là, continue de me serrer dans tes bras. Mon dieu je ne te connais pas mais je t'aime déjà. Erreur de la part de mon cœur, commise tant de fois auparavant, il a pourtant cette étrange et funeste impression et ce pour la première fois, qu'aujourd'hui il ne se trompe pas.
Je te demande seulement de lui prouver qu'il a raison. Que ces sentiments qui resurgissent après tant de temps d'hibernation ne seront pas vains. Que je saurais habilement les maitriser, que mon âme ne restera plus jamais de marbre. Et que on cœur s'arrêtera enfin de saigner. Que je pourrais laisser toutes ces frasques d'amour impossible, d'homme comparable à une simple erreur de la nature, ce que tu n'es pas, que je pourrais enfin être... purement et simplement heureuse.
En fin de compte c'est la seule chose que je souhaite réellement, qu'un peu de bonheur puisse circuler dans mes veines, qu'il remplace petit à petit l'alcool qui y coulent sans cesse.
Est-ce trop demander à la vie qu'un peu de ravissement.
Soufflant et reniflant instinctivement, élevant mon regard jusqu'au sien, je murmure un « merci » timide mais serein.
Je lui fais tout de même la lugubre demande de me quitter. De quitter cette pièce ou pèse une trop funèbre ambiance. Je lui dis que j'irais le rejoindre plus tard, que j'ai besoin pour le moment de me retrouver un peu. Il acquiesce timidement, je vois bien qu'il est déçu, mais j'en fais abstraction, faisant passer sa déception à une une banale fiction de mon imagination.
Il desserre pitoyablement son étreinte. Me regarde dans les yeux, je fixe ses pupilles à lui dans lesquelles je peux facilement lire énormément de choses. Une certaine nostalgie d'un passé lointain tout d'abord, puis un amour puissant. Je détourne rapidement le regard, de peur d'en découvrir trop, d'un seul cou. Cela serait fatal pour mon pauvre cœur, une impression d'un cou de feu parti trop vite. Non. Je veux le laisser se livrer à moi, comme je le ferais plus tard.
Il se redresse, mais ne part pas, je repose mes yeux sur son visage que je ne peux m'empêcher de détailler à nouveau. Il 'ne fait rien. Il ne bouge pas, pourquoi reste-t-il là? Qu'attend-il comme ça?
Trop de questions se bousculent.
Alors comme s'il lisait en moi tel un livre ouvert, comme s'il savait, comme s'il voulait répondre à ma question, il approche son visage du mien et vient déposer un léger mais tendre et affectueux baiser sur mes lèvres. Les siennes dont je me rappelle encore le goût. Lèvres aussi parfaites que lui, à mon sens. Un baiser, qui aurait pu durer toute cette misérable vie, que je ne m'en serais pas plainte, mais les démons de l'enfer en ont voulu autrement, car déjà il se recule, laissant ma bouche tendue vers l'avant, mes yeux fermés, mais mon âme vidée, comme aspirée brusquement de la béatitude dont elle fut tout aussi soudainement emplie.
Il me murmure un sombre et douloureux, « au revoir » qui résonne au fond de mon cœur comme un vulgaire adieu.
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